Parce que je tombe sur un article du Global Times sur cette particularité chinoise, j'ai envie de parler des hukou, le système d'état civil et d'enregistrement des familles mis en place aux débuts de l'Empire qui existe toujours de nos jours en Chine continentale, à Taïwan, en Corée du Nord, au Japon et au Viêt Nam.
Les travailleurs du bâtiment sont souvent des migrants
(ici la réfection de la Perle de l'Orient)
Au-dessus des boutiques de luxe, un logement
de migrants (qui s'est déplacé au fil
de l'avancement des travaux)
Sur les toits au bas de chez nous
Même les étudiants ayant en poche leur master n'y ont pas accès d'office. 229 000 étudiants termineront leurs études à Beijing cette année (dont 145 000 d'autres provinces), et il n' y a que 10 000 hukou à leur disposition. Des agences proposent leurs services à prix d'or (entre 100 000 et 400 000 yuans, on voit bien que de telles offres ne sont pas destinées aux travailleurs du bâtiment ou de la conciergerie), certaines sérieuses, d'autres moins.
La troisième session plénière du 18e Comité Central du Parti Communiste Chinois va s'attaquer à ce dossier en novembre. Avec le système actuel, le commerce illégal ne peut que fleurir. "Si l'économie de marché continue à se développer, la population devrait pouvoir se déplacer librement", commente un spécialiste.
Revenus par personnes dans les campagnes (bleu) et en ville (rouge).
Pas étonnant que les villes de l'est soient tentantes.
J'ai déjà parlé souvent de la migration en Chine. Séance de rattrapage.
La main d’œuvre bon marché appartient au passé Shanghai hua Resserrer la vis
Chine, pays à majorité urbaine
La pause de midi.