L’Europe est obsédée par la dette de ses Etats alors que c’est
la dette de ses entreprises et de ses citoyens qui est dangereuse,
dit The Economist. Pendant ce temps, l’entreprise américaine joue avec les lois
(et avec le feu ?). Entreprise (américaine), comment ne pas payer d’impôts ? Un montage qui permet de distribuer ce que l'on gagne est de plus en plus utilisé. C’est une association qui ressemble à un
fonds d’investissement. (Ou à une expédition pirate ?) Du coup, l’entreprise est totalement dépendante du
marché. (Comment peut-elle procéder à des investissements à long terme dans ces
conditions ?) L’édifice dépendrait d’une interprétation habile de la loi, du bon
vouloir du législateur, et de réseaux relationnels. Et la finance, c’est un casino. Une
de ses activités est le « spread betting » : parier sur les
mouvements des actions, entre autres.
Le Canada et l’UE ont conclu un partenariat de libre échange
qui devrait établir un précédent. Il libéralise ferme, notamment les services. Faut-il
s’étonner, lorsqu’un événement aussi important pour nos vies est passé sous
silence, que l’on puisse craindre la prise de l’UE par les extrémistes ? En
tout cas, pour la combattre, The Economist encourage les gouvernements
nationaux à défendre l’UE et à affronter les eurosceptiques. L’alternative, une
UE politisée, serait contre-productive.
En Allemagne, grande coalition. 80% des voix à l’assemblée. De
quoi changer la constitution. L’opposition, elle, ne pourra plus se faire
entendre. En France, le chemin de croix
de M.Hollande est sans fin. L’affaire Léonarda montrerait « les limites du compromis ». (Tournant ?)
En Angleterre, le gouvernement veut décourager l’immigration en lui rendant la
vie impossible. Aux USA, un
développement informatique pourrait réussir là où les Républicains ont échoué.
Abattre Obamacare. Car il dépend d’un site web, qui ne parvient pas à
fonctionner. (Grand classique !) En revanche, lors des prochaines
négociations concernant la dette de l’Etat, une partie des Républicains est prête
au compromis. Puerta Rico pourrait faire faillite.
Nouvelles encourageantes ? La BCE teste la solidité des
banques européennes. Jeu dangereux. Mais « le plan de la BCE va vraisemblablement renforcer la confiance dans les
banques de la périphérie ». Les fonds de pension devraient investir
dans les infrastructures de transport. Ce que ne peuvent plus faire les
gouvernements. Mais trop risqué. Alors, créons une banque d’investissement
nationale dont les fonds achèteraient les obligations.
M.Singh, premier ministre indien, est sur le départ. Ne
pouvant agir à l’intérieur il semble s’être rabattu sur la politique
extérieure. Partenariats locaux visant à contrebalancer les menées chinoises.
Son successeur pourrait ne plus, même, avoir cette latitude… Confirmation, Vietnam
= Chine, sans son élite éclairée. Quant au Laos, désertification, pauvreté, « kleptocratie »,
30% des terres vendues aux étrangers… Et « un tiers du pays toujours contaminé par des munitions américaines qui n’ont
pas explosé ». (Ce qui ne le prédispose pas à écouter les voix de la
démocratie ?) Aidé notamment par Zodiac, le Mexique veut acquérir des
compétences de sous-traitance aéronautique. Les éditions universitaires sont en
déficit. Victimes de l’augmentation des prix des journaux scientifiques, qui
diminue les ressources des bibliothèques. Pour vendre en Afrique, il faut être
du coin. Au Bengladesh, les conditions de travail dans l'industrie textile sont toujours aussi
mauvaises. Mais, baisse des prix et manque d’investissement font qu’on ne peut
pas les améliorer.
Élever un enfant ? Mission impossible aux USA. Le gamin y est intraitable. Mais on vient de découvrir une contre-mesure. Il est totalement dépendant des jeux électroniques. Il suffit donc de leur faire dire ce qui est bon pour la santé. Pierre Omydiar d’eBay utilise son argent pour construire notre
monde selon son goût. Biographie de M.Bush. Son mauvais génie fut M.Cheney. Mais, il est
parvenu à s’en débarrasser en fin de mandat. (Je note que ce que j’avais cru
comprendre à l’époque est assez près de cette analyse.)