Cette décision de justice a été annoncée alors que des dizaines de personnes s’étaient rassemblées devant le tribunal pour mener une action de protestation en scandant le nom de Mikhaïl Kossenko et le mot "Liberté". Au moins huit personnes ont semble-t-il fait l’objet d’une arrestation arbitraire.
"Incarcérer Mikhaïl Kossenko de force dans une unité psychiatrique rappelle les pires excès de l’ère soviétique, durant laquelle des dissidents traités comme des patients souffrant de troubles mentaux ont langui dans des institutions psychiatriques, uniquement pour avoir osé exprimer leurs opinions. Mikhaïl Kossenko se trouve derrière les barreaux pour avoir exercé de manière pourtant pacifique son droit de manifester, et Amnesty International le considère à ce titre comme un prisonnier d’opinion. Il doit être libéré sans délai", a souligné John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International. Le 24 octobre 1945 entre en vigueur la Charte des Nations unies qui pose les principes et le...