Le cadeau de fête
des Mères de M.H.C. : angoissant !
Cela fait dix ans que Mack, étudiant en droit talentueux, s'est volatilisé, dans des circonstances on ne peut plus mystérieuses. Depuis, il ne donne signe de vie qu'une fois par an : il téléphone brièvement chez lui le jour de la fête des Mères. Sa soeur Carolyn, poussée par le besoin de tirer un trait sur les tragédies qui ont frappé sa famille, décide d'éclaircir cette disparition et de retrouver Mack.
Pourquoi nous l’avons choisi...
Votre rendez-vous du Club
Pour rien au monde, nous ne manquerions de vous présenter le nouveau Mary Higgins Clark. Pour cette cuvée, le cru est des plus réussis : l’arôme est si délicat qu’il procure des frissons, la robe si élégante, avec une nette dominante de rouge... sang !
Des recettes que l’on aime
Au départ, il y a souvent un incident étrange, un fait divers authentique... Ici, la tension de l’intrigue tourne autour de la disparition d’un fils : l’absence quotidienne, le vide s’opposant à la présence, un coup de fil une fois par an, qui laisse son empreinte dans le coeur meurtri de ses proches. Un suspense où la blancheur de l’innocence se mêle à la noirceur du péché.
L'extrait
« — Allô, maman. Bonne fête. Je t’aime.
Il avait une intonation vibrante, assurée. On dirait qu’il n’a pas l’ombre d’un souci dans l’existence, pensais-je amèrement. Comme toujours le son de sa voix bouleversa maman.
— Mack, je t’aime. Il faut que je te voie, supplia-t-elle. Peu m’importe si tu as des ennuis, des problèmes, je t’aiderai. Mack, pour l’amour du ciel, cela fait dix ans. Ne me torture pas plus longtemps. Je t’en prie... je t’en prie. (...)
— Mack, je te retrouverai. La police a essayé sans résultat. Le détective privé n’a pas eu plus de succès. Mais moi, je réussirai. Je te jure que je réussirai.
J’avais parlé intentionnellement d’un ton calme et ferme, mais en entendant les sanglots de ma mère, je ne me contrôlais plus... »