"J’étais alors en proie à la mathématique.
Temps sombre ! enfant ému du frisson poétique,
Pauvre oiseau qui heurtais du crâne mes barreaux,
On me livrait tout vif aux chiffres, noirs bourreaux;
On me faisait de force ingurgiter l’algèbre;
On me liait au fond d’un Bois Bertrand funèbre.
On me tordait depuis les ailes jusqu’au bec,
Sur l’affreux chevalet des X et des Y;
Hélas, on me fourrait sous les os maxillaires
Le théorème orné de tous ses corollaires;
Et je me débattais, lugubre patient / Du diviseur prêtant main-forte au quotient."
(1856), Livre premier