- qu’en milieu de semaine, il s’est passé des trucs ici, que des infos sont tombées là. Mais personne, ohlala non personne, n’a souligné dans les hautes sphères, dans les bas-fonds, aucun français, aussi moyen soit-il, pas plus que l’AFP ou un quelconque média, même obscur, personne n’a souligné que ilparaitrait avait passé le cap des 600 jours d’existence, donc des 600 parutions. Si sans le dire, on l’a fêté, alors ça va. Si s’en réjouissent chacun et chacune, alors ça va. Si sang d’encre a coulé pour perfusions de 600 sourires, alors ça va. Le chroniqueur s’amuse, sa muse est partout. Et il se fait mieux entendre si sa muse est très corne.
- que 40% des profits de McDonald's proviennent de la vente des Happy Meals. A considérer que 95% des enfants sont contents de les manger et de repartir avec leur petit jouet, sondage personnel intuitif et à la louche, que McDo est la plus grande chaîne de restauration rapide au monde, servant autour de 70 millions de clients chaque jour, peut-on dire qu’ils ont inventé une forme de bonheur en boîte ? Dans Happy Meals, il y a happy, et il faut chaque jour louer l’adjectif. On devrait tous, et tout le temps, construire des boites à joie à distribuer à l’envi. Allez, ouvrage sur métier, 20 fois minimum. Le chroniqueur s’amuse, sa muse est partout. Et il se fait mieux entendre si sa muse est très corne.
- que la cornemuse est un instrument pluriel qui regroupe des centaines d’instruments différents. Elle n’est jamais la même selon l’endroit où on la trouve. Il en va de même de l’info qu’on glane au quotidien, qu’on reçoit tous les jours, et qui nous passe par les canaux, de façon plus ou moins agréable. Et selon l’œil, ou parfois les deux, selon l’oreille, et parfois la paire, selon le cerveau, quelle que soit sa taille, l’info n’est pas perçue pareillement partout. Alors jouons du flux d’air, jouons de nos tuyaux, trouvons-nous des soupapes, et créons nos propres mélodies au gré de nos envies, et, choisissons. Être souris qui sourit ou saule qui pleure, j’ai opté pour un camp dira-t-on. Le chroniqueur s’amuse, sa muse est partout. Et il se fait mieux entendre si sa muse est très corne.