Nasty habits
Saison 3, Episode 4
Diffusion vo: ABC – 20 octobre 2013
Alors que Neal se retrouve confronté à Peter, les flashbacks font ressurgir son passé troublé et les circonstances ayant fait de lui un enfant perdu …
La nouvelle était partie sur de bonnes bases lors de son premier épisode, délivrant une forme d’aventure qui aurait pu livrer une véritable épopée au sein des arbres Ikea de Neverland. Mais que nenni, de l’ambition scénaristique, point tu en auras pour Once upon a time. Et c’est vraiment malheureux.
Et comme l’épisode précédent, ce n’est pas foncièrement déasgréable à regarder mais il ne se passe rien de rien. Le groupe d’Emma reste totalement bloqué. Il va là parce que … puis une fois là …. ils vont là parce que …. Le résultat est qu’on a une forte impression qu’ils tournent en rond, le dépaysement n’étant pas aidé par les décors en plastique identiques et le croisement des différents groupes au même endroit.
Mais ce groupe pourrait être sauvé par ces personnages mais non. Pour Emma, cela peut s’expliquer puisqu’elle est obnubilée par le sauvetage de Henry. Mais les autres… Regina se contente de répéter en boucle « on aurait dû utiliser ma magie », Charmant souffre de sa blessure, Hook suit et Snow semble être là en safari touristique. Le pire étant la présence de Clochette qui ne fait que souligner encore plus les énormes défauts de ce groupe, principalement leur totale improvisation foireuse et leur incapacité à prévoir quoique ce soit.
Il faut alors se rabattre sur Rumple pour avoir un peu plus de consistance mais là encore, aucune surprise nous attend, l’épisode ne faisant qu’exploiter ce qui est déjà était très (trop ?) souvent rabaché. Même dans l’exploitation de sa relation avec Neal, il n’y a aucune surprise, les mêmes ressorts du personnage étant à l’oeuvre.
Finalement, le seul intérêt du flashback réside dans la présence de Peter Pan qui devient ici le joueur de flûte, celui qui par sa musique attire les enfants vers lui afin d’en faire des enfants perdus, des enfants qui ont le sentiment, à tort ou à raison, d’être délaissés et pas ou peu écoutés par leurs parents. La conséquence se fait immédiatement sentir dans le présent puisque Henry se met à entendre la musique de la flûte. Et là, non, non, non.
Henry nous a été soudainement vendu comme le sauveur. C’est le true believer, le vrai croyant, celui qui ne doute jamais de la magie. Comment peut-il se retrouver à croire que sa famille ne va pas le rechercher, surtout qu’il sait que ses grand parents passent leur temps à se chercher l’un l’autre et que Emma est prête à tout pour lui. Cela n’a pas de sens qu’il se pense abandonné par ses proches et qu’il perde espoir. Et n’allez pas me parler de manipulation par Peter. Ces répliques sont d’un plat et d’une logique tellement simpliste qu’il est difficile de le prendre deux secondes au sérieux (encore plus avec le jeu facial exagéré de l’acteur).
Et même, admettons qu’il y croit parce que bon, il a été drogué ou un truc dans le genre. Comment fait-il pour ignorer le conte du joueur de flûte alors qu’il les connait tous sur le bout des doigts ? Il sait forcément qui est le joueur de flûte et ce qu’il fait. Comment peut-il se faire avoir ?
Bref, 5/10
L’épisode se laisse regarder mais sans passion. L’intrigue fait trop de surplace, il n’y a plus aucun sens de l’aventure et les personnages sont tous plus stupides les uns que les autres. Dommage.