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Popaul et Virginie (mon râteau montagnard)

Publié le 06 mai 2008 par Comeinmyworld

Je n’ai jamais été un tombeur, j’étais (je suis toujours) timide devant une femme, alors vous pensez bien que des râteaux, j’en ai pris kekzun, voire même plus que çà. Mais bon, la nature est bien faite et dans un souci d’auto-préservation, mon ego s’est comporté comme une mémoire flash : y’a eu erase disk automatique. Pour être honnête, je pense que çà vaut mieux pour moi. Reste que pour quelques unes de mes plus belles tôles, il y a maintenant prescription. Alors je peux raconter.

C’était il y a… longtemps. J’avais 16 ans. Ado boutonneux, complexé et bourré de testostérone, stage de montagne en centre d’ado…mixte ( !) ; t’imagine l’instabilité du composé chimique ! Journée quartier libre histoire de cicatriser les ampoules et les écorchures de la grimpe sur gratton. Promenade romantique avec une jeune princesse pour laquelle à l’époque j’aurais descendu un rappel de 70 mètres sans corde…

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Nous voici donc dans l’alpage ensoleillé, seuls au monde, avec pile poil le torrent qui va bien et le rocher propice au bain de soleil.

Que ma princesse a instantanément transformé en séance de torture pour formidable puceau tourmenté (moi). Bon dieu ce qu’elle était belle en bikini, recherchant la meilleure pose pour exposer l’ultime centimètre carré de son corps. Mais était-ce seulement pour mieux bronzer ? Avec le recul, je me souviens encore à quel point j’avais la bouche sèche et avec quelle envie je la regardais. Déchiqueté entre la proposition muette qu’elle m’adressait clairement et la terrifiante indécision qui me paralysait. Le cerveau vide - enfin, juste occupé par un seul objet de réflexion (???) - je faisais mine d’alimenter une conversation incohérente tout en roulant des yeux de veau.

Lorsque soudain je m’aperçois que les montagnes et les vallées de la princesse ont spectaculairement bouleversé mon relief personnel. Une puissante tectonique que mon maillot ne pouvait dissimuler, bien au contraire. L’horreur, au secours !!!!!!

Une seule solution, le torrent. Qui présentait à mes yeux un double avantage : dissimuler mon état et éteindre le feu qui m’embrasait. 2 heures ! Je suis resté 2 heures dans ce p… de torrent, accoudé sur le rocher de ma princesse, en claquant des dents et lui assurant que j’étais bien. L’eau de fonte des neiges à 5° n’a jamais réussi à apaiser ma fureur de jeune chevreuil. En matière de maturité sexuelle, Dame Nature met vraiment le paquet pour s’assurer de la perpétuation de l’espèce… Quand je pense qu’on vend du viagra !

Un peu déçue elle était, ma belle princesse, face à son schtroumph grelottant et penaud. Mais magnanime, elle m’a offert une seconde chance le soir même, dans sa tente. Alleluïa, les trompettes triomphales de mon avénement d‘homme allaient sonner. Couac. Zzziiip, la tente qui s’ouvre brusquement, une lampe torche braquée dans la tronche. Et un moniteur m’a fermement raccompagné par un bras jusqu’à ma tente.

 C’était stage d’escalade cet été-là, et je suis resté puceau.


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