Quand le cœur s’arrête, d’Adriana Lisboa

Bien le bonjour !

Ce week-end, j’essaie de combler le manque d’articles de la semaine, en effet, Laurie et moi sommes pas mal occupées par les études et le travail. Mais n’ayez crainte, nous lisons toujours ! D’ailleurs, lundi et mardi dernier, j’ai profité des mes 45min de vélo en salle de sport, pour lire cet ouvrage court mais intense, un petit roman pour adolescents (à partir de 13 ans), paru à la Joie de Lire et écrit par Adriana Lisboa et traduit du portugais par Dominique Nedellec.

Ce récit est en réalité une lettre, commencée par un adolescent le jour de ses 15 ans. Il vit à Rio de Janeiro et se réfugie chez sa petite amie Paloma, après une nuit passée à l’hôpital. La veille, son « futur nouvel ami » skateur s’est fait renversé par une voiture.

Il ressent alors la nécessité de lui parler à travers cette lettre qui devient un livre, de lui raconter tout ce qu’ils auraient du se dire en devenant amis, si ils en avaient eu le temps. Il parle de sa famille qu’il supporte à peine, de cette fille qu’il apprécie beaucoup, Paloma, celle qui lui a offert son premier skate. Il lui explique sa vision du monde et de la mer (mais comment ne déborde-t-elle pas ?), exprime le sentiment qu’il éprouve lorsqu’il roule en skate, la vitesse parfaite que prend la planche etc.

Pendant toute une semaine, l’adolescent écrit cette longue lettre depuis l’ordinateur de son amie. Il passe très peu de temps chez lui. Il se sent plus à l’aise dans la famille de Paloma. Mais cette lettre sera-t-elle jamais lue ? Il écrit à la première personne, comme si il rédigeait un journal. Il partage des confidences, des questions qu’il se pose et petit à petit, il se dévoile à son ami, mais également au lecteur. En arrière plan, la ville de Rio de Janeiro, décrite à travers le regard de ce jeune garçon.

Les questionnements de l’adolescence sont abordés avec bon sens et justesse. Cet ouvrage a une réelle force pour moi et je regrette seulement de ne pas l’avoir lu plus tôt (il est sorti en 2009). Le connaissiez-vous ?