Le fond diffus cosmologique est le nom donné au rayonnement électromagnétique issu de l'époque dense et chaude qu'a connue l'univers par le passé, le Big bang. Bien qu'issu d'une époque très chaude, ce rayonnement a été dilué et refroidi par l'expansion et possède désormais une température très basse d 2,728 K(-270,424 °C)
COMMENTAIRES
La nature de ces rayonnement dits fossiles – dont aucune expérience ne pourra jamais en démontrer l'origine – n'est pas sans poser nombre de problèmes, de questions voire des contradictions.
1 - La plus flagrante est celle qui existe entre l'effet Doppler qui mesure la vitesse de fuite des galaxies et le mode « d'étalement » de ces rayons fossiles. L'effet Doppler nous indique que la structure du rayonnement émis par une galaxie est proportionnelle à sa vitesse et n'est pas identique selon que cette galaxie s'éloigne ou se rapproche. L'affaiblissement de la longueur d'onde – le red schift – est lié à cette vitesse, la structure du rayonnement étant définitivement acquise à l'émission, l'espace n'ayant aucun effet pour le modifier en cours de trajet. Tel n'est pas le cas pour le rayonnement fossile dont l'étalement - son refroidissement - a pour cause l'action de l'espace en expansion. Ainsi, d'un côté l'expansion de l'espace n'a aucun effet sur le red schift, de l'autre elle justifie la perte d'énergie des rayonnements fossiles !
2 - Ces rayonnements ont été produits DANS LE MEME TEMPS que la matière. Or leur vitesse de propagation est égale à C, celle de la matière en expansion bien moindre, si bien qu'il ne devrait subsister plus aucune trace des ces rayonnements désormais situés à une distance infiniment plus lointaine que la plus lointaine des galaxies.
3 - Ces rayonnement fossiles sont perceptibles sans toutes les directions, si bien que leur présence remplit la totalité de l'espace constituant un « bain » indistinct de photons. Dés lors, la notion de vide n'a plus aucun sens puisque tout l'espace n'est que rayonnements, agitation de photons sans qu'on puisse distinguer une quelconque vide entre eux.
Comme on le constate la justification de ce fond diffus cosmologique pose plus de problèmes qu'elle n'en résout. Pour en comprendre l'origine, il s'agirait de formuler d'autres hypothèses et de recourir à la notion de prématière dont nous avons maintes fois présenter ici les propriétés. C'est cette prématière éternelle, infinie et insécable qui constitue la substance de ces ondes issues de ce milieu totalement homogène.
Aussi, s'agit-il de savoir quel est le phénomène susceptible de produire ces ondes. Nous avons vu ici que l'onde et son photon associé ne saurait poursuivre éternellement leur mouvement et que leur énergie décroit en proportion de l'espace parcouru, étant freiné par la résistance de la substance de l'espace traversé. Comme l'espace est infini dans toutes les directions, de toutes part et en tous lieux nous parviennent des confins de l'univers ces ondes aplaties de 2,7 K qui jamais ne peuvent totalement s'étaler pour atteindre la température du zéro absolu. Dans le fond, il s'agit d'une application du paradoxe d'Olbers : Si on suppose un univers infini contenant une infinité d'étoiles uniformément réparties, alors chaque direction d'observation devrait aboutir à la surface d'une étoile. Dés lors ces rayonnements nous apparaissent effectivement fossile au sens où ils sont en « bout de course » en provenance de toutes les directions, comme ayant été émis par une quantité quasi infinie d'étoiles situées hors de l'horizon observable.