Avec son entrée en bourse Twitter veut lever 1,6 milliard de dollars

Publié le 25 octobre 2013 par Le Monde Numérique @lmn_officiel

Comme Facebook, le réseau social Twitter entend lever une énorme somme d’argent, avec son entrée en bourse. Jusqu'à 1,6 milliard de dollars, selon une version actualisée du projet publiée jeudi 24 octobre sur le site du gendarme boursier américain (SEC). La société compte mettre sur le marché pas moins de 70 millions d'actions pour un prix unitaire compris entre 17 et 20 dollars.


Et, si la demande se montre importante, une option de surallocation pour 10,5 millions de titres supplémentaires est également prévue.

Au total, le réseau social de micro-blogging serait valorisé entre 9,3 et 11,1 milliards de dollars ! Cela lui permettrait de lever entre 1,19 milliard de dollars si c'est le prix le plus bas qui est retenu, et 1,61 milliard si l'option de surallocation est exercée.

Si l’on ne sait toujours pas quand Twitter compte se lancer en bourse, sur le New York Stock Exchange, où ses titres seront cotés sous le symbole "TWTR", selon le Wall Street Journal qui cite des sources proches du dossier, le réseau pourrait fixer son prix d'introduction le 6 novembre et se lancer dans le grand bain le lendemain.

Twitter revendique désormais 231,7 millions d'utilisateurs depuis fin septembre, contre 218 millions à la fin du mois de juin. Selon ses dires, il a réalisé sur les neuf premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 422 millions de dollars. Soit plus du double comparé à l'année précédente, même s’il précise avoir subi une perte nette de 134 millions de dollars. Le groupe avait en effet annoncé au début du mois avoir perdu 69,3 millions sur les six premiers mois de l'année 2013, et 80 millions sur l'ensemble de l’année 2012.

A charge pour Twitter d’éviter les erreurs de Facebook, dont l'entrée en Bourse l'an dernier (au Nasdaq) avait tourné au fiasco, puis vu le cours de son action s’effondrer.

Le NYSE, qui regroupe de plus en plus de sociétés du secteur technologique, avait même séduit le géant des logiciels Oracle, qui avait basculé cet été du Nasdaq à cette place de cotation.