Avec : Sandra Bullock, George Clooney, Ed Harris, Eric Michels, Amy Warren...
Genre : Fantastique.
Origine : États-Unis - Grande Bretagne.
Durée : 1 heure 30.
Date de sortie : 23 octobre 2013.
Synopsis : Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre - et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste.
Mais c'est peut-être en s'enfonçant plus loin encore dans l'immensité terrifiante de l'espace qu'ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre...
Bande annonce française
"Il y à quelqu'un en bas qui regarde en haut en pensant à vous ?"
Attention !!! Ne sachant pas trop comment faire autrement pour exprimer mon ressenti vis à vis de ce film, exceptionnellement, cet avis comporte peut être plusieurs spoilers. Il est donc déconseillé de le lire pour ceux qui veulent garder la surprise je pense... même si rien ne vous empêche de le lire maintenant et même après votre visionnage ;) .
"Gravity"... Le film que j'attendais le plus de découvrir. Faut dire aussi que depuis ses premières projections presse, le long métrage bénéficiais de retours élogieux nous annonçant tous une claque, un chef d’œuvre, un futur film culte, une leçon de cinéma... Récemment, il y avait eu la même chose avec "Pacific Rim" que j'avais beaucoup aimé même si j'étais moins en accord avec les retours mais ce "Gravity" me tentait énormément et après avoir vu sa bande annonce, même la 3D, un procédé dont je suis loin d'être fan, c'est imposé à moi. C'est donc avec plein d'espoir et les yeux d'un gamin prêt à embarquer pour l'espace que j'ai couru vers ma salle de cinéma pour le découvrir.
Et je ne le regrette absolument pas. Pour le coup, je suis en total accord avec les différentes éloges que j'ai pu entendre vis à vis de ce film qui s'est même tout de suite hissé parmi mes coups de cœur de cette année 2013. Dès les premières secondes, je suis rentrer dans ce voyage et pour le prix d'un ticket de cinéma, j'ai eu la sensation de voyager dans l'espace, d'être en apesanteur. J'ai tout de suite été pris aux tripes, tout de suite était déconnecté de toute forme de réalité. Je ne regardais plus un film mais je vivais le film, j'étais dans le film et cette expérience avec les sensations qui vont avec m'ont fait un bien fou.
Pourtant, sur le papier, quand on regarde le synopsis, on n'a pas de quoi s'emballer plus que ça pour le scénario écrit par Jonás Cuarón et Alfonso Cuarón. L'histoire peut même nous faire penser à un banal film fantastique avec cette histoire d'astronaute perdu dans l'espace. On pense même y deviner l'issue, on se met à douter de la crédibilité d'un tel récit et on imagine même les facilités qui ont pu être prise. Mais c'est sans compter sur le talent des scénaristes qui ont su balayer toute forme de facilités pour nous livrer une histoire palpitante, captivante, intense qui nous rend claustrophobe et mets nos nerfs à rude épreuve.
Je ne dis pas que le scénario n'utilise pas quelques ficelles. On pourra être surpris par exemple par la coupe toujours impeccable du Docteur Ryan Stone ou encore la distance entre toutes les stations international qui semblent parfois si proche et en même temps si vide de tout contact avec la Terre mais ce ne sont que de petits détails auquel j'ai pensé bien plus tard après ma projection. Ce sont même presque des futilités que je me suis efforcé à trouvé histoire de dire que tout n'est pas parfait mais plus j'y repense et plus je dois dire que je trouve ce film parfait et ça, bien au delà de sa simple beauté visuelle.
J'ai beaucoup aimé cette histoire très accessible. On est très loin de "2001 : L'odyssée de l'espace" auquel "Gravity" va vite devenir une référence dans le genre également. D'ailleurs, la comparaison peut s'avérer un peu maladroite, les deux films ne traitant pas leurs sujets de la même façon et ne véhiculant pas en nous les mêmes émotions, les mêmes réflexions et pourtant, le film d'Alfonso Cuarón peut quand même avoir quelques ponts avec celui de Stanley Kubrick notamment avec son approche de la vie, de l'existence et de la place de l'humanité.
Parce que plus qu'un film spatial, c'est bien de vie qu'il est question ici. Cette vie à laquelle on se raccroche avec pourtant cette envie de se perdre dans l'espace et de contempler sa beauté. J'ai beaucoup aimé en ça l'évolution du personnage du Docteur Ryan Stone, venu chercher l'isolement, le silence. Venue chercher une espèce de mort psychologique, perdue là haut à errer dans le vide tandis que plus rien ne l'accroche vraiment sur Terre. En ça, le contraste avec le personnage de Matt Kowalski, plus épicurien qui lui aime la vie et ne fait que contempler la beauté du monde est assez saisissant.
Mais c'est vraiment avec le personnage du Docteur Ryan Stone, véritable héroïne du récit, que le spectateur va vivre cette aventure. A travers son personnage, on va reprendre goût à la vie, on va avoir envie de se battre jusqu'au bout quitte à ce que ça fasse mal, quitte à ce que ce soit périlleux à chaque fois et tant pis si on tombe, le vrai courage c'est de pouvoir se relever sans cesse malgré l'adversité. On va alors assister à une véritable renaissance. Celle ci prendra effet de façon moins subtil à l'écran lorsque le personnage du Docteur Ryan Stone sera en position fœtal dans son "cocon spatial" rempli d’ailleurs de câbles rappelant des cordons ombilicaux et marquant ainsi le retour de son personnage à son origine, au début d'une nouvelle vie.
A l'écran, je vous l'accorde, c'est pas très subtil (l'image saute aux yeux, on ne peux pas y voir autre chose) surtout qu'avec l'apesanteur, notre héroïne semble vraiment être un fœtus prêt à (re)naître. Mais pourtant, cette image va être nécessaire car à partir de ce moment là, on repense déjà à ce que l'on à déjà vécu avec ce film et il prend une autre dimension (c'est d'ailleurs une bonne chose que le héros de ce film soit une femme qui rappelle le côté maternel qu'elle peut avoir en parallèle avec le côté maternel que la Terre peut avoir aussi ici). Ce n'est plus cette errance spatial, ce n'est plus ce simple film fantastique. On renaît un peu aussi avec ce personnage, on à envie de se battre et la tension se fait encore plus intense car on veux réellement réussir à renaître.
J'en dis déjà beaucoup dans mon avis je pense (je suis désolé j'aime pas trop ça mais là je ne vois vraiment pas comment dire mon ressenti vis à vis de ce film différemment) mais c'est en ça aussi que le film nous prends. Habitué des fins classiques au cinéma et surtout à Hollywood, on se mets alors à espérer. On veut y croire, on commence à désirer cette vie, à l'aimer, à l'apprécier jusqu'à ce plan final qui ne fait qu'accentuer cette idée de naissance et d'évolution dans la vie même si je n'en dirais pas plus (j'en ai déjà trop dit).
Après, je vois aussi dans ce film deux fins alternatifs à partir du moment où on revois le personnage de Matt Kowalski pour la dernière fois. L'une est optimiste, l'autre pessimiste. J'ai envie de croire à ses deux fins (que je ne dévoilerais pas même si je ne suis plus à un spoiler prêt mais j'ai prévenu dans mon introduction) même si l'optimiste prend quand même le dessus car elle s'avère être la plus crédible, la plus cohérente et la plus logique avec les propos tenus jusqu'alors par ce long métrage qui décidément n'arrête pas de me travailler.
Autre point fort je trouve de ce scénario, c'est la crédibilité de l'ensemble. A aucun moment, je n'ai ressenti le côté fiction de cette œuvre. J'y ait cru, j'ai été pris dedans. J'ai même cru à ses différents personnages qui nous apparaissent pas comme des héros (et c'est tant mieux) mais comme de simples astronautes faisant leur travail et se racontant leurs vies sur Terre pour faire passer le temps et tuer la solitude de cet univers. Il y à d'ailleurs quelques petites pointes d'humour qui sont loin d'être déplaisante, qui nous permettent de respirer un peu, de décompresser.
Et on en à bien besoin car jamais l'espace n'aura été aussi angoissant, aussi vide de tout. C'est d'ailleurs un personnage à part entière, une menace qui nous entoure et en même temps quelque chose de non palpable. On le voit, on le ressens et devant son immensité, on se sens bien pris au piège. Même si il en existe, rare sont les longs métrages qui ont su aussi habilement exploité cet espace et faire de lui un personnage important du récit. J'ai beaucoup aimé aussi d'ailleurs cette vision qui nous montre à quel point on pollue cet espace (finalement les déboires de nos personnages arrivent uniquement à cause de ce que l'on fait sur Terre), à quel point on le rempli peut être à outrance (sans jamais le combler) pour satisfaire nos besoins sur Terre pour communiquer, échanger etc etc...
Pour faire vivre cette histoire, le scénario à eu l'intelligence de réduire au maximum les personnages, rendant l'espace encore plus grand et encore plus inaccessible. En se concentrant uniquement sur deux têtes d'affiches, le film va à l'essentiel sans jamais se perdre en chemin et parmi ses têtes d'affiches, il se concentre même presque uniquement sur Sandra Bullock, excellente en Docteur Ryan Stone. L'actrice à ses détracteurs (parfois de façon injuste je trouve il suffit par exemple de revoir "Collision" où je la trouve excellente) mais ici elle les fait taire avec brio. Très convaincante, pleine de charme, on à tout de suite beaucoup de sympathie pour elle.
Son personnage est très touchant et en même temps très maladroit. D'ailleurs, c'est dans sa maladresse que je me suis un peu retrouvé comprenant parfaitement le fait qu'elle se sente un peu perdue et en même temps en pleine recherche d'elle même avec cette quête spirituelle intérieure. Le sort s'acharne peut être un peut trop sur elle avec le recul mais je me suis vite identifier à elle ce qui m'a permis de bien ressentir ce qu'elle pouvait ressentir et ainsi voyager comme si je faisais parti de cette aventure. La comédienne livre une très bonne prestation en tout cas je trouve et mérite amplement sa place dans ce casting qui fera peut être (et je l'espère pour elle) changer le regard que l'on peut avoir sur son jeu. En tout cas, elle m'as beaucoup plu.
A ses côtés, George Clooney en Matt Kowalski à un rôle un peu plus en retrait. Pas secondaire mais presque contrairement à ce que l'affiche peut nous laisser penser car le film se centre vraiment plus sur le Docteur Ryan Stone. Quoiqu'il en soit, George Clooney n'en reste pas moins impeccable. J'ai bien aimé son personnage joyeux qui nous montre une belle facette de la vie mais aussi sa place dans ce récit qui opère comme une voix intérieure qui nous aide à garder espoir et à renaitre. Tout en retenu, j'ai beaucoup aimé sa prestation et l'humour que son personnage apporte.
Son duo avec Sandra Bullock fonctionne en tout cas et les deux acteurs s’avèrent vite complémentaire. L'alchimie est là, j'y ait cru et George Clooney continue de confirmer le bien que je pense de lui même si je ne suis pas toujours fan de cet acteur ("Solaris" m'avait déçu par exemple pour rester dans l'espace). Sandra Bullock et George Clooney font magnifiquement bien vivre le film, ils sont très bien dirigés et si la prouesse visuelle est au rendez vous, leurs jeux aident aussi à ce qu'on accrochent au récit en étant très convaincant.
Le scénario et l'interprétation livre donc un sans faute à mes yeux mais ce n'est rien à côté de l'immense travail d'Alfonso Cuarón à la réalisation qui m'as offert une énorme claque dans la figure. J'ai rarement vu une mise en scène aussi maitrisé, aussi millimétré. Chaque plan à son importance et est d'une beauté incroyable. Très aérienne, les personnages sont en apesanteur mais la caméra aussi n'hésitant pas à nous faire voyager dans cette aventure mais aussi à nous faire vivre cette expérience des yeux même des protagonistes accentuant encore un peu plus ce sentiment de solitude et/ou de perdition qu'il peut y avoir.
La caméra se ballade ainsi dans tout les sens, on ne sais plus où s'accrocher, comme le Docteur Ryan Stone, on cherche nos repères de peur d'être englouti par ce vide qui nous domine et la vraie force de cette mise en scène, c'est que c'est exécuté avec brio. En tant normal, si la caméra bouge trop je suis vite malade, je suis même très sensible à ce genre de chose, ceux qui me connaissent pourront le confirmer mais ici rien. Ça voltige dans tout les sens, par moment quand ça explose on à l'impression qu'on va se prendre des débris en pleine figure mais à aucun moment je me suis senti malade. Puis le long métrage possède des plans séquences géniaux qui à eux seuls valent aussi le déplacement.
J'étais pourtant placé bien devant et pour profiter de la 3D j'ai pris le parti de retirer mes lunettes de vue pour pas être dérangé avec mes lunettes 3D mais à aucun moment je n'ai été malade et en ça, de mon côté, Alfonso Cuarón réalise déjà une grande prouesse. On est bien perdu à l'écran parfois mais encore une fois, ça ne fait qu'accentuer le sentiment des personnages à ce moment là et on s'y retrouve vite comme eux. Niveau technique, le film est en tout cas magnifique à voir. J'ai beau creuser, il n'y à rien que j'ai trouvé mauvais ou même un peu dommage l'ensemble étant juste parfait.
Puisque je parle de la 3D, elle est elle aussi énorme. Loin d'être fan du procédé qui à plus vocation à être un gadget pour moi, la 3D trouve dans ce film toute sa justification et démontre que si on sais l'utiliser avec intelligence, elle peut être brillante. Je n'avais pas vu un tel résultat avec ce procédé depuis "Avatar" et "Gravity" me redonne espoir en la 3D, un espoir que j'avais un peu abandonné je le reconnais. Cette 3D fait parti du spectacle, elle nous met en immersion dans ce long métrage. On à le droit bien sûr à des débris ou des objets (voir des corps) qui "sortent" de l'écran, qui viennent à nous mais le procédé est aussi utilisé durant tout le film avec brio pour faire un travail sur la profondeur considérable.
J'avais pas pris une telle claque en 3D depuis "Avatar" car là aussi, c'est surtout avec sa profondeur que le film va marquer. C'est cette profondeur qui nous donne la sensation d'être dans l'espace également. Un espace magnifique et surtout très crédible au point qu'on est du mal à croire que ce film ait été tourné en studio. Visuellement, c'est extraordinaire je trouve et ça va bien au delà des effets visuels où l'art cinématographique semble avoir atteint son paroxysme tant ils sont réussis. On y croit, on y est. On ne les ressens pas tant on à cette impression de "réel". On en à plein la vue et sans jamais jouer avec la surenchère, l'espace se suffisant à lui même.
La photographie est elle aussi de toute beauté. Certains plans pourraient être des tableaux à part entière tant la photographie est travaillé et la lumière (tout comme le vide) exploité avec maestria. Chaque détail à son importance, chaque pièce de ce film semble pensé et trouve son utilité dans ce récit. Le montage est également bien ficelé, le film étant aussi efficace avec sa durée optimale oscillant sans cesse entre le contemplatif et un rythme plus soutenu. Je n'ai pas vu le temps passé et j'ai beaucoup aimé les réflexions que ce film soulève sur soi même mais aussi la poésie qu'il dégage.
Les décors sont eux aussi incroyable. Au delà de l'espace, les différentes stations orbitales m'ont beaucoup plu. J'y ait cru et j'ai eu l'impression d'avoir une bonne visite guidé des lieux même si le principal intérêt du film réside dans la découverte de ce qui se passe à l’extérieur. Les costumes sont eux aussi très bons. J'ai bien aimé les combinaisons des astronautes mais aussi la tenue que Sandra Bullock possède en dessous. Au delà de l'aspect "charme" (je mets entre guillemet car il n'y à pas de quoi se rincer l’œil non plus), j'y ait vu comme une seconde peau, une mue... Une sensation accentué lors de la scène où elle est en position fœtal que je cite plus haut et où justement j'ai aimé qu'elle se débarrasse de son costume d'astronaute, qu'elle change de peau afin de pouvoir renaître de la façon la plus simpliste qu'il soit.
On peut aussi noter l'excellent travail qui est fait sur le son. J'en parle rarement dans mes avis car j'estime ne pas être assez connaisseur en la matière mais ici, le travail est tellement soigné que si le film est un spectacle pour nos yeux, c'est aussi un spectacle pour nos oreilles. Le vide sonore de l'espace y est magnifiquement retranscris et dans une salle de cinéma avec les enceintes qui vont avec, on sens qu'un travail sur la profondeur à été fait avec la 3D mais aussi avec le son. Chaque bruit, échos, sons même étouffés que l'on entends à son importance. Le silence même devient presque assourdissant. C'est assez impressionnant d'ailleurs et ça confirme un peu plus que "Gravity" est vraiment un film de cinéma.
Et pour combler ce silence quand le vide redevient le vide, quand l'espace prend le dessus et que le son n'a plus aucune raison d'être, la musique du film composée par Steven Price prend le dessus. Sa bande originale est un peu la cerise sur ce gâteau déjà bien savoureux. Un ingrédients en plus mais qui apporte quand même une saveur complémentaire très importante. Chaque note est bien pensé je trouve, chaque musique bien composée et l'ensemble semble formé une très bonne harmonie parfaitement homogène qui rend le spectacle que l'on à sous les yeux encore plus jouissif donnant à cette partition que le film nous offre, la symphonie qu'il mérite.
Pour résumer, "Gravity" mérite vraiment tout les éloges que j'ai pu entendre jusqu'à présent et à l'inverse d'autres films pour qui j'ai pu entendre les mêmes éloges, "Gravity" les justifient. Ce film est d'une beauté renversante. Pour un ticket de cinéma, c'est un vrai voyage dans l'espace qui est offert aux spectateurs, un voyage encore plus impressionnant en 3D avec ses profondeurs bien pensé. Film sur la vie, j'ai adoré ce scénario que je trouve brillant ainsi que l'interprétation de Sandra Bullock et George Clooney qui sont parfait. L'ensemble est mis en scène par un Alfonso Cuarón qui élève son long métrage au rang de chef d’œuvre cinématographique à mes yeux. En 2D, je sais pas si l'impact visuel sera le même (que ce soit en salle ou en Blu-ray d'ailleurs) mais c'est en tout cas un film grandiose qui m'as fait prendre mon pied que je reverrais plusieurs fois avec beaucoup de plaisir et que j'ai tellement aimé que je ne suis pas à l'abri de vouloir le revoir plusieurs fois en salles tant qu'il est encore exploité. Un excellent film que je recommande très chaleureusement (comme la 3D pour une fois) et qui me fait rêver d'avoir la tête dans les étoiles. A voir absolument et de préférence en salles !