Crédit photo Fabrizio Bensch, Reuters
Portable chiffré dans la poche, ligne fixe et intranet ultra-sécurisés au bureau comme à domicile: les chefs d'État sont équipés pour échanger des données sensibles mais utilisent aussi au quotidien des téléphones «normaux», une brèche ouverte aux tentatives d'espionnage.
Mercredi, l'Allemagne a affirmé que le téléphone portable d'Angela Merkel «pourrait être espionné par les services américains».
Le gouvernement allemand s'est équipé il y a plusieurs de mois de téléphones intelligents BlackBerry Z10 dotés d'une solution spéciale de sécurité (environ 3600$ pièce).
Qu'il s'agisse des dirigeants politiques, de chefs d'entreprises, de banquiers d'affaires, d'avocats ou même de journalistes qui ont acheté un téléphone crypté auprès de sociétés spécialisées, chacun a parallèlement au moins un iPhone ou un BlackBerry...
Obama, arrivé en 2009 à la Maison-Blanche accompagné d'une réputation d'«accro» au BlackBerry, avait quant à lui dû se battre pour conserver un tel téléphone multimédia, avant d'obtenir un modèle sécurisé agréé par l'équipe juridique de la Maison-Blanche et le Secret Service, la police d'élite qui protège les présidents américains.
Via AFP France