On encourage les entreprises à avoir des lignes de dénonciation qu’on appelle des lignes éthiques. On encourage les lanceurs d’alerte (whistleblower) à parler.
Les commissions Gomery et Charbonneau existent parce que des individus ont dénoncé des agissements frauduleux ou qui ne sont pas éthiques.
Nous sommes tous pour la vertu. Mais qu’en est-il dans la vraie vie et que devient la vie du dénonciateur après avoir lancer l’alerte? La vie est-elle difficile?
Faut-il s’attendre à voir le tapis rouge et les félicitations ou bien le coup de couteau dans le dos? Les dénonciateurs sont-ils protégés?
À lire dans le Devoir : Dénonciation à l’assurance-emploi: un congédiement justifié
Robert Aubin, critique néodémocrate en matière d’assurance-emploi, estime que « Sylvie Therrien a fait la chose à faire » en révélant l’existence de ces cibles-quotas. Il a demandé au gouvernement si ce sont « seulement les dénonciateurs du scandale des commandites qui méritent d’être protégés ».
Au Bloc québécois, le député Jean-François Fortin plaide pour que la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles soit élargie pour assurer la protection de fonctionnaires comme Sylvie Therrien. « La création de cette loi était un bon premier pas, mais on constate que c’est plein de failles, dit-il. Une personne qui s’oppose pour des raisons de valeurs doit pouvoir le faire en sachant qu’elle sera protégée. »
Une vidéo sur Youtube, en français, sur les lanceurs d’alerte ( expression que l’on utilise souvent au Québec) :