Tous les matins en me levant, je me dis que cette vie nouvelle qui s’offre à moi est magnifique, emplie de surprises, de choses inédites, de rencontres. Et je m’apprête à la vivre avec intensité.
Comment aurais-je pu, lors de la génération précédente, imaginer la richesse de ce qu’on peut vivre aujourd’hui !
On passe des réseaux sociaux aux lectures sur tablette, aux conversations sur le téléphone aux photos échangées, mais aussi aux sourires plus réels et aux actions bénévoles…
J’aime toujours mettre en ligne une phrase courte et optimiste à l’aube ; elle m’encourage dans ma croyance optimiste en l’individu, à sa capacité de surmonter les obstacles, comme celle de retenir les bonnes nouvelles plus que les mauvaises, comme d’être dans la chaleur du cœur lorsqu’il pleut ! Etc.
J’aime aussi mettre une photo drôle, insolite, belle, émouvante parfois comme ce dessin d’un de mes petits-fils, dessins qui éclairent si fort nos vies d’adulte. Je garde peu de choses, mais ces dessins de tous mes petits-enfants, je les regarde souvent…
J’aime les mails, qui prolongent les interactions que j’avais quand j’étais dans ma vie active (Ha ha ha ! Ne le suis-je pas plus dans cette nouvelle vie ?) : cela va des questions sur la langue française aux présentations de nouveaux chocolats, dont je continue à être un grand amateur ; de la poésie aux demandes de souvenirs… La vie quoi !
Et puis parmi les projets en cours, évidemment « La Boîte de Jazz » avec ce double bonheur de jouer avec passion et de le faire devant un public « surbooké » et conquis, nous offrant comme merci des « standing ovations » ! Mais aussi le prochain roman qui sortira en début d’année prochaine, un de mes textes qui sera joué par Jean-Claude Frison à Wolubilis le dimanche 12 janvier (oui, je pense qu’on peut déjà réserver…), un salon du chocolat à Tour et Taxis en février, un recueil de poèmes à « Déjeuner sur l’Herbe » illustré par des œuvres d’une cousine artiste, les nouveaux « Monsieur Dictionnaire » qu’on prépare pour le moment où Philippe Geluck aura terminé la promo de ses Bibles et de son essai étonnant « Peut-on rire de tout ? » ! Etc. (Et cet « etc. » est comme une fenêtre ouverte sur le paysage de l’avenir, ses collines, ses bosquets, ses buissons, ses étangs lumineux, et ses personnages que j’aime et qui me sont proches… )
Car, même si les apparences offrent une impression d’en faire beaucoup, ce ne sont que des apparences car je me concentre sur une activité à la fois et aucune ne requiert 24 heures pleines, ce qui reste le plus important – jour et nuit – est de vivre l’amour et de partager son bonheur enthousiaste aussi et surtout avec ses proches !