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Ce que j’ai pu aimer ce film…
Je suis allée le voir deux fois au cinéma, ce qui n’a pas dû m’arriver souvent (d’aller voir un film 2 fois au ciné), et mieux : j’avais réussi à trainer mes 2 parents, ENSEMBLE, pour le voir la deuxième fois.
Je voulais être comme Juliette Binoche, belle, digne, austère, forte. A mon âge, je voulais avoir sa féminité, sa coupe de cheveux, boire un café comme elle à Paris. Bizarre que la douleur, au centre du film, ne m’ait parue que très naturelle.
Romantisme adolescent ? Superficialité juvénile ? Souffrance incubée ? Je ne sais pas. Probablement un peu des trois.
Ça reste un beau souvenir de cinéma. Je doute que mes parents s’en souviennent…