Comme tant de choses dans la vie, tout commence par simple curiosité et par envie de jouer: une photo de soi, plus ou moins poussée, envoyée à une personne en laquelle l’on a confiance, que l’on connaît bien et que, peut-être même, l'on aime, ou du moins, l’on croit aimer. A partir de là, la photo entreprend un parcours que le jeune, mais en vérité également beaucoup d'adultes, ne réussit plus à contrôler, ni peut-être à en imaginer les destinataires finaux et la réelle utilisation, qui souvent risquent d'arriver à des destinations virtuelles dangereuses qui abusent de la bonne foi et de l’inexpérience des mineurs. Les jeunes usagers n'ont pas assez de conscience du réseau et de ses risques ainsi que de ses milles pièges. En épluchant les nombres alarmants des plus récents rapports, l’on observe un monde pédopornographique parasite qui rapidement s'empare de contenus visés. Voilà pourquoi faire du sexto, néologisme utilisé pour indiquer l'envoi de messages sexuellement explicites et/ou des images inhérentes au sexe, principalement par téléphone portable, mais également par d’autres moyens informatiques comme les réseaux sociaux, peut être très dangereux.