Il parle encore. Mais la presse tarde à relayer. Quinze jours après une intervention devant des chefs d'entreprise, le voici.
Rancunier
"Je vais vous dire pourquoi je vous en veux. (...) Aucun d'entre vous ne s'est mobilisé pour
défendre mes réformes"
Désintéressé
"La politique me fatigue, mais vous n'êtes pas débarrassés de mon intérêt pour la France"
Heureux
"Je suis marié à une belle Italienne, j'ai une fille adorable, je gagne
de l'argent et la politique "politicienne" ne m'intéresse plus"
Dimanche dernier, Valeurs Actuelles jubilait avec un sondage express: "Sarkozy écrase Hollande". Exercice
virtuel, sans rapport avec une réalité que l'hebdomadaire de la
nouvelle extrême droite avait oubliée: le pire ennemi de Sarkozy est
encore lui-même.
Un confrère commente sobrement cette soudaine présence médiatique de l'ancien monarque: c'est "l'art de faire de l'information avec rien".