New Girl // Saison 3. Episode 6. Keaton.
“This is the night when anyone can dress up in a costume and be anybody they want”
Je ne sais pas ce qu’il se passe avec la saison 3 de New Girl mais j’ai l’impression de commencer à perdre complètement le pied. L’épisode précédent m’avait énormément déçu et du
coup, j’avais dans l’espoir que « Keaton » change la donne. Si l’épisode n’était pas totalement raté, je n’ai pas réussi à l’apprécier autant que j’aurais voulu
l’apprécier. Je crois qu’entre New Girl et moi, quelque chose s’est tout simplement brisé. Halloween est une fête que New Girl peut très bien
exploité d’une bonne façon mais parfois je me suis demandé si la série ne s’éloignait pas un peu trop de ce qu’elle devait faire avec les personnages simplement pour s’éloigner des problèmes même
du scénario. L’épisode revient sur une histoire du passé de Schmidt et du fait que quand il était plus jeune, il avait perdu goût à tout jusqu’au moment où sa mère a eu l’idée de lui écrire au
travers de Michael Keaton, le Batman de Tim Burton. L’an dernier, j’avais adoré l’épisode d’Halloween que New Girl nous avait
proposé. C’était tout simplement magnifique et un épisode dans lequel tout le monde pouvait se reconnaitre.
Avec « Keaton », l’idée de fêter Halloween reste toujours là mais l’histoire de Schmidt n’était à mon humble avis pas suffisamment forte pour en faire un épisode.
Notamment quand l’on voit dans quel état est Cece dans l’épisode par exemple. Il y a tellement de bonnes choses à faire au travers de la relation entre Schmidt et Cece que je suis un peu déçu que
l’on n’aille pas plus loin de ce point de vue là ou alors que l’on nous trouve un délire bourré de running gags. Car au fond, Halloween n’est pas drôle cette année. Enfin, je n’ai pas réussi à
rire à part quand Jess se transforme en Batman et qu’elle tente de faire croire qu’elle est Michael Keaton. C’était un très bon moment. De même que les flashbacks qui
fonctionnent à merveille. J’adore le Schmidt du passé avec ses kilos en trop. Et le Nick aux chemises bariolées. C’est toujours un plaisir et je dois avouer que c’est malheureusement l’un des
rares moments où j’ai ri dans l’épisode. Et rire est un bien grand mot. J’aurais aimé rire lors de la scène de clôture de l’épisode par exemple qui est presque un hymne à Schmidt mais cela ne
fonctionne pas non plus.
Note : 5/10. En bref, déception.