Quatrième de couverture :Chaque maison a son lot de premiers pas et de derniers souffles, derrière chaque porte, les familles se déchirent ou se forment, se rassemblent ou se délitent. Leurs destins ne font que se croiser, pourtant elles partagent une chose, leur rue. Et Pepys Road est en train de changer de visage. Petunia est la doyenne de la rue. Elle s'est installée là jeune mariée, elle y a été heureuse, puis son mari est mort, et maintenant, de retour d'une visite médicale, elle contemple sa maison et se demande si cela vaut le coup de la vendre pour soigner la tumeur qui la tuera de toute façon. Arabella et Roger Youth, bien loin de ce genre de soucis, pensent au bonus que la banque donnera à Roger en fin d'année, et à la façon de le dépenser. L'épicerie de la rue est tenue par une famille pakistanaise: Mohammed, sa femme et ses deux enfants vivent dans le minuscule appartement au-dessus du magasin. La clientèle s'embourgeoise, voire s'enrichit, la surveillance privée se développe. Parmi les "officiers" qui patrouillent dans le quartier, Quentina, qui ne sait pas si elle doit se sentir protégée ou non par son uniforme, et préfère éviter la police. Elle n'a pas de papiers. Il y a quelques semaines Freddy non plus n'avait pas de permis de séjour, jusqu'à ce qu'un club de foot décide de lui faire quitter le Sénégal pour Pepys Road. Depuis quelque temps, chacun d'entre eux, en relevant le courrier, trouve dans sa boîte aux lettres un message énigmatique et désagréable: "Nous voulons ce que vous avez." Les messages se multiplient, toujours les mêmes, avec bientôt des photos des maisons. Qu'ont-ils tous qui suscite l'envie? Qu'ont-ils tous qui les rassemble? Construction chorale dans la grande tradition du roman réaliste, tirant ses influences des grands romans russes à Balzac, et jusqu'à Franzen, Chers voisins parvient à mettre en scène une véritable comédie humaine tout en maîtrisant à la perfection rythme, intrigue et style. Radiographie de la fin d'une ère, le roman distille aussi une tension permanente: les bulles, financière, immobilière, sociale et familiale, sont toutes sur le point d'éclater.
Quatrième de couverture :Chaque maison a son lot de premiers pas et de derniers souffles, derrière chaque porte, les familles se déchirent ou se forment, se rassemblent ou se délitent. Leurs destins ne font que se croiser, pourtant elles partagent une chose, leur rue. Et Pepys Road est en train de changer de visage. Petunia est la doyenne de la rue. Elle s'est installée là jeune mariée, elle y a été heureuse, puis son mari est mort, et maintenant, de retour d'une visite médicale, elle contemple sa maison et se demande si cela vaut le coup de la vendre pour soigner la tumeur qui la tuera de toute façon. Arabella et Roger Youth, bien loin de ce genre de soucis, pensent au bonus que la banque donnera à Roger en fin d'année, et à la façon de le dépenser. L'épicerie de la rue est tenue par une famille pakistanaise: Mohammed, sa femme et ses deux enfants vivent dans le minuscule appartement au-dessus du magasin. La clientèle s'embourgeoise, voire s'enrichit, la surveillance privée se développe. Parmi les "officiers" qui patrouillent dans le quartier, Quentina, qui ne sait pas si elle doit se sentir protégée ou non par son uniforme, et préfère éviter la police. Elle n'a pas de papiers. Il y a quelques semaines Freddy non plus n'avait pas de permis de séjour, jusqu'à ce qu'un club de foot décide de lui faire quitter le Sénégal pour Pepys Road. Depuis quelque temps, chacun d'entre eux, en relevant le courrier, trouve dans sa boîte aux lettres un message énigmatique et désagréable: "Nous voulons ce que vous avez." Les messages se multiplient, toujours les mêmes, avec bientôt des photos des maisons. Qu'ont-ils tous qui suscite l'envie? Qu'ont-ils tous qui les rassemble? Construction chorale dans la grande tradition du roman réaliste, tirant ses influences des grands romans russes à Balzac, et jusqu'à Franzen, Chers voisins parvient à mettre en scène une véritable comédie humaine tout en maîtrisant à la perfection rythme, intrigue et style. Radiographie de la fin d'une ère, le roman distille aussi une tension permanente: les bulles, financière, immobilière, sociale et familiale, sont toutes sur le point d'éclater.