Sons of Anarchy // Saison 6. Episode 7. Sweet and Vaded.
Depuis le début de la saison, je dis que j’aime beaucoup l’intrigue de Tara sauf qu’au fond le plan de cette dernière n’avait pas été mis en place jusqu’à « Sweet and
Vaded ». Je n’attendais pas grand chose de l’intrigue au bout du septième épisode mais le plan de Tara commence à se préciser alors qu’elle réussie à exclure Gemma de l’équation en
montant en épingle toute une histoire avec l’aide de Wendy. C’est assez fou car tout s’enchaine avec une vitesse particulièrement folle dans le dernier quart de l’épisode. Au fond, Gemma ne sait
pas vraiment ce qu’il se passe mais j’ai hâte de voir un peu plus de la furibonde qu’est Gemma quand elle le veut bien. Il faut dire que dans cet épisode elle ne va pas y aller de main morte,
attaquant Margaret ou encore Tara. Mais cet épisode démontre également à quel point Gemma est vulnérable et qu’il est assez facile de la faire tomber dans ce piège. Même Jax va croire au piège et
penser que sa mère est capable de faire ça à Tara. C’est fou. Mais la première partie de ce plan est une bonne idée en espérant que dans cette seconde partie de la saison 6 les choses
s’accélèrent encore plus. Gemma va t-elle aller en prison par exemple ? C’est une question que je me pose mais voir la dynastie tomber au fil des épisodes c’est presque amusant.
Mais je me demande aussi si les scénaristes ne nous ont pas trop mis en tête d’attendre quelque chose de grandiose car ce n’est pas pour autant grandiose. C’est très bon mais la série est capable
de faire encore mieux. En tout cas, Sons of Anarchy s’amuse avec ses personnages, notamment en les mettant à l’épreuve. Par ailleurs je suis content de voir à quel point les
personnages évoluent dans la saison. Notamment Tyne Patterson qui est bien mieux que Lee Toric. CCH Pounder est une femme forte. Elle était déjà une femme forte dans The Shield
mais ici les choses sont différents, les enjeux aussi. Ce qui est bien chez ce personnage c’est finalement que CCH Pounder en tombe jamais dans la caricature comme cela pouvait
être le cas de Donal Logue. Alors ce n’était pas nécessairement une mauvaise chose car je trouvais mon compte mais Tyne est bien plus intéressante car la série va plus loin que
la surface et creuse donc les choses de façon plus pertinente. Patterson apporte également ses propres problèmes et elle est maintenant encore plus avide de vengeance alors que Lee n’est plus
dans l’équation.
Et puis il y a le personnage de Venus Van Dam incarné avec brio par Walton Goggins. Cet acteur est vraiment un caméléon (un peu comme dans le dernier film de Robert Rodriguez, Machete Kills dans lequel il incarne aussi durant quelques minutes le rôle du caméléon). Je suppose que l’épisode conclu cette intrigue mais c’est en tout cas quelque chose d’assez surprenant, de touchant et de sordide par la même occasion. SAMCRO va devoir faire face à quelque chose que je n’attendais pas du tout finalement. Le personnage d’Alice, la mère de Venus (incarnée par Adrienne Barbeau) est un vrai monstre. Surtout quand l’on découvre tout ce qu’elle a fait. C’est terrible mais en tout cas Sons of Anarchy m’a surpris dans le bon sens du terme encore une fois. Walton Goggins était fantastique et je pense qu’il mériterait presque pour son arc dans Sons of Anarchy une nomination aux prochains Emmy. Cela ne soit pas être de tout repos d’incarner un tel personnage et surtout pas aussi simple que l’on ne pourrait le penser. Le maquillage et la perruque ne font pas tout.
Note : 8/10. En bref, petit à petit Sons of Anarchy fait son nid.