Selon Belkacem Mostfaoui, « les médias électroniques sont dans des usages d’un premier âge en Algérie. Ils sont au stade d’introduction ». Il souligne l’évolution de certains sites internet d’information : par exemple, le passage à des « éditions électroniques pures, c’est-à-dire que l’édition est différente de celle qui est imprimée et celle-ci donne la possibilité d’une réactivité, d’un renouvellement et d’un enrichissement de l’actualité au fur et mesure que la journée s’écoule ».
Mais Ahmed Halfaoui déplore ceci : « la presse électronique demeure au stade artisanal sur les plans technique et des fonctionnalités ». « Les médias électroniques et leurs utilisateurs dépendent du sous-développement d’Internet en Algérie. Ils subissent les conséquences du grave déficit qu’accuse le pays dans ce domaine », relève-t-il.
La question du financement et de la généralisation de l’accès à l’internet fait l’unanimité chez les deux journalistes.