Film de science fiction américain de Alfonso Cuarón avec Sandra Bullock, George Clooney, Ed Harris, Eric Michels, Amy Warren
Synopsis : Pour sa première expédition à bord d’une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l’astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu’il s’agit apparemment d’une banale sortie dans l’espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers. Le silence assourdissant autour d’eux leur indique qu’ils ont perdu tout contact avec la Terre – et la moindre chance d’être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d’autant plus qu’à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d’oxygène qu’il leur reste. Mais c’est peut-être en s’enfonçant plus loin encore dans l’immensité terrifiante de l’espace qu’ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre…
L’accident catastrophique qui se produit dans Gravity est un phénomène réel, baptisé « syndrome de Kessler » par la NASA. Le scénario de Gravity a été coécrit par Alfonso Cuaron et son fils jonas, première collaboration scénaristique officielle. L’écriture a duré 4 ans. Les décors virtuels constituent la majeure partie des décors du film. Le décor de la capsule spatiale russe nommée Soyouz a été construit en dur. Pour simuler les déplacements en apesanteur des personnages, les techniciens ont créé une plate-forme depuis laquelle des marionnettistes faisaient bouger et « flotter » Sandra Bullock et George Clooney. A l’origine, le rôle tenu par Sandra Bullock devait être joué par Angelina Jolie, qui a abandonné le projet. Gravity a fait l’ouverture de la Mostra de Venise le 28 août 2013, où il a été projeté hors compétition. Il a également fait partie de la sélection Special Presentations lors du Festival International du Film de Toronto. Ce film a couté 100 M$ (72,58M€). Le film est depuis trois semaines au firmament du box-office mondial, avec 284,7 M$ (206,64 M€) de recettes à la clé. Gravity occupe la 1ere place du box office américain depuis 3 sem.
Afin de pouvoir rendre compte de la gravité « zéro », les équipes de Gravity ont mis au point une technologie totalement inédite, la « Light Box » : un cube aux parois intérieures constituées de panneaux couverts de minuscules lampes LED. Son objectif principal était d’offrir un éclairage que la méthode traditionnelle n’aurait pas permis, comme dans les scènes où Ryan tournoie dans l’espace. Les lampes, les caméras fixées sur des bras robotisés et les systèmes de rotation étaient dirigés à distance par ordinateur. L’équipe a dû inventer une caméra assez petite et maniable pour enregistrer dans la Light Box. (site allociné)
Quel spectacle ! on s’en prend plein les yeux dès les premières minutes et on ne décroche pas avant la fin !!! Le réalisateur mexicain nous offre la sensation d’un vol spatial, riche en détails esthétiques et narratifs
L’histoire se situe dans l’espace (à 600 km au-dessus de la terre). Aux commandes, un astronaute chevronné, Matt Kowalsky, George Clooney, qui effectue son dernier vol avant de prendre sa retraite. A ses cotés, une spécialiste en ingénierie médicale, Ryan Stone, dont c’est le premier voyage, Sandra Bullock. Suite à un spectaculaire accident, lors d’une sortie, la navette est pulvérisée et les deux astronautes se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers.
Ce premier plan où les astronautes travaillent à l’extérieur d’une navette orbitale pour récolter des données pour Houston est magnifique. On suit avec émotion l’isolement, la peur du silence et du vide que ressentent nos deux scientifiques. La musique, les bruits sourds accompagnent les mouvements et l’errance des astronautes. On perçoit les bruits, les chocs que ressent l’astronaute. Les sensations éprouvées sont intenses, et stressantes. Le film est grave et humaniste.
Gravity offre différents niveaux métaphoriques de lecture, la pesanteur, le rattachement à nos racines, la terre berceau de la vie, le personnage perdu dans l’espace qui s’éloigne de ses racines, la traversée des épreuves de la vie, la renaissance..
Sandra Bullock est remarquable.
Un sublime huit clos spatial au réalisme bluffant qui malgré le scénario catastrophe ne nous offre que du bonheur. Une expérience éblouissante… On s’en prend plein les mirettes. Le retour à la réalité est un peu difficile si on se laisse transporter
Aucunes excuses pour ne pas y aller !!!!!!
Sortie en france le 23 octobre 2013 – distribué par Warner Bros. France