On a fait un très grand ménage au sein du jury du Prix décembre, attribué le 5 novembre. La première sélection s'était ouverte à douze titres, neuf d'entre eux ont été écartés de la dernière sélection, annoncée aujourd'hui. Cela s'appelle trier, ou je ne m'y connais pas...
Les échéances approchent, en commençant par, demain, le Grand prix du roman de l'Académie française, qui n'est pas rien. Et l'étau se resserre, en même temps que les maux de tête, pour les possibles lauréats. Au Prix Décembre, où tout est possible, Yann Moix reste sélectionné. Le lirai-je, finalement? je n'ai encore rien décidé (j'espère que le jury non plus). Le très beau roman de Jean-Yves Lacroix, Haute époque, est aussi sur les rangs, comme un roman qui m'intrigue depuis avant même sa parution, La réforme de l'Opéra de Pékin de Maël Renouard - celui-là, c'est certain, je le lirai.
Souvenons-nous de l'an dernier. Joël Dicker, auteur d'un deuxième roman qui pouvait presque passer pour un premier, était cité partout - jusqu'au dernier carré pour le Goncourt. Personne, en 2013, n'a réussi à occuper le terrain de la même manière. Tant mieux. Plus c'est ouvert, plus on lit. Et lire, n'est-ce pas le bonheur? Surtout quand les livres sont bons? Ils le sont cette année, au-delà de toute attente, au-delà surtout des espoirs des pronostiqueurs pour qui rien ne vaut des cotes clairement définies, avec favoris et outsiders.
Ne comptez donc pas sur moi pour établir dès aujourd'hui un palmarès idéal. Mais on en reparlera peut-être dans quelques jours...