Martial Solal a encore une fois rempli Odyssud, une salle de neuf cents places, lundi 21 octobre. Avec les frères Moutin à la contrebasse et à la batterie, il a défié les idées reçues et les grands standards. Les spectateurs ont profité d’une soirée pleine de surprises et de clins d’œil, de frissons et de sourires. « My funny Valentine est le morceau qui a été le plus joué au monde », déclare Martial Solal alors que nous avons eu l’impression de ne jamais l’avoir entendu. L’improvisation est le maître mot de ce concert et l’imagination des trois musiciens est pleine de ressources. La complicité entre les deux frères jumeaux ainsi que leur réactivité sans cesse mise à l’épreuve contribue à un stupéfiant numéro d’équilibristes. Ils sont fascinants : ils attrapent, relancent, jouent avec les ruptures mélodiques et rythmiques. Funambules en perpétuelle avancée sur une corde sensible, les trois musiciens rient de nos frissons. On croyait que « Caravane » ou « Tea for two » avaient été totalement exploités dans mille et une reprises. Et on découvre avec jubilation de nouveaux possibles, de nouveaux trésors. On comprend alors avec émotion que jamais le temps n’usera le jazz. Merci à François et Louis Moutin et à Martial Solal de l’avoir si brillamment joué. Marie-Françoise
Martial Solal a encore une fois rempli Odyssud, une salle de neuf cents places, lundi 21 octobre. Avec les frères Moutin à la contrebasse et à la batterie, il a défié les idées reçues et les grands standards. Les spectateurs ont profité d’une soirée pleine de surprises et de clins d’œil, de frissons et de sourires. « My funny Valentine est le morceau qui a été le plus joué au monde », déclare Martial Solal alors que nous avons eu l’impression de ne jamais l’avoir entendu. L’improvisation est le maître mot de ce concert et l’imagination des trois musiciens est pleine de ressources. La complicité entre les deux frères jumeaux ainsi que leur réactivité sans cesse mise à l’épreuve contribue à un stupéfiant numéro d’équilibristes. Ils sont fascinants : ils attrapent, relancent, jouent avec les ruptures mélodiques et rythmiques. Funambules en perpétuelle avancée sur une corde sensible, les trois musiciens rient de nos frissons. On croyait que « Caravane » ou « Tea for two » avaient été totalement exploités dans mille et une reprises. Et on découvre avec jubilation de nouveaux possibles, de nouveaux trésors. On comprend alors avec émotion que jamais le temps n’usera le jazz. Merci à François et Louis Moutin et à Martial Solal de l’avoir si brillamment joué. Marie-Françoise