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Le mercredi ça donne envie

Par Mademoizela
Le mercredi ça donne envie
Rendez-vous inauguré par Stéphanie du blog Au rendez-vous littéraire
Le but de ce rendez-vous, auquel vous pouvez participer, est de vous faire découvrir des romans... et de vous donner envie... ou pas !!!Pour participer, nous devons sélectionner (au hasard dans notre PAL ou dans nos livres lus) un roman et répondre aux questions que vous trouverez ci-dessous. 
   L'heureux élu est........ Le Bel été de Cesare Pavese. 1. Le titre donne-t-il envie ?   En cette période d'automne, le retour du froid, le changement d'heure qui va diminuer nos journées, la lumière qui se fait la malle, le titre de ce livre va combler (peut-être) les manques. Un dernier coup estival avant de plonger dans l'hiver, est le bienvenu.  2. La couverture donne-t-elle envie ?   Il s'agit de la collection Gallimard l'Imaginaire. Ce sont de beaux livres avec une couverture blanche. C'est très soft, très épuré.  J'aime beaucoup cette collection.Le mercredi ça donne envie   3. Le résumé donne-t-il envie ?      "Trois nouvelles: trois lumières, trois douleurs. De la première phrase du recueil "A cette époque-là c'était toujours la fête", aux derniers mots recouvrant d'un calme linceul le corps d'une suicidée, l'écriture fouille le plein jour de l'activité humaine jusqu'à y toucher le néant et la mort. Un peu comme un œil fasciné passe et repasse sur la blessure d'un beau visage. C'est la fêlure de l'angoisse qui accompagne une pâle amoureuse  dans tous ses trajets. Puis c'est l'acharnement incertain de trois jeunes gens à suivre autour de la ville les doubles traces de viveurs fatigués et de la nature pléthorique. C'est enfin la fièvre vaine qui fait s'agiter quelques femmes volées à elles-mêmes et dissipées en paroles de pure perte.L'art de Pavese est de travailler une matière tout en éclats, les éclats douloureux de l'unité mythique à jamais perdue. Mais ce deuil est en suspension dans une lumière tendre. Mais cette poussière d'instants a été pulvérisée par un virtuose de la pudeur. Le désarroi est immergé dans les plaisirs, on s'offre nu au soleil, on se soûle d'odeurs, on travaille à sa vie. La souffrance parle au discours indirect, on dirait que sa voix est assourdie par une fatigue heureuse.Un an après la parution de ce livre, Pavese mettait fin à ses jours? C'était le 27 août 1950, un bel été" Ludovic Janvier. Autant dire que Ludovic Janvier m'interpelle. Le résumé est une véritable pépite. Rien que pour cela j'ai très envie de le commencer aujourd'hui. (Ca tombe bien j'ai fini Voir du pays et Citrons acides). Pavese semble m'offrir tout ce que j'aime. Je crois que j'ai un faible pour la littérature italienne.     4. Conclusion   (Si ce livre est dans notre PAL, nous donne-t-il envie ? Et si nous l'avons lu, était-il à la hauteur de la tentation ?)   Le titre très bucolique est une promesse de bonheur littéraire. D'après le résumé, c'est un bonheur terni. Les thèmes ne sont pas d'une gaieté folle. Ca tombe bien. J'aime quand mes lectures sont en adéquation avec mon moral. J'ai hâte de le commencer. Au vu de l'épaisseur et de la blancheur de mes nuits, ce recueil sera fini avant demain!    

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