Le contrat entre EDF et Londres portant sur la construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point, au sud-ouest de l’Angleterre, aura des retombées économiques importantes pour la filière nucléaire française. Jusqu’à 10.000 emplois pourraient être créés sur le sol hexagonal pour ce seul contrat.
Le PDG d’EDF Henri Proglio a déclaré que l’investissement de 18,9 milliards d’euros qui va être réalisé pour construire les deux réacteurs est « très important pour au moins nourrir la filière industrielle française et accessoirement créer des nouveaux emplois ».
Si Henri Proglio reconnaît qu’il est difficile de chiffrer les futures créations d’emplois en France liées à ce contrat, en raison de la durée sur laquelle les travaux seront étalés, il donne une fourchette de 5.000 à 10.000 emplois supplémentaires.
« On va donner à la filière nucléaire du travail pour 10 voire 20-25 ans : 10 ans à coup sûr pour la première tranche et vraisemblablement 20 ou 25 ans si la deuxième et troisième tranche suivent le même parcours ». Le nouveau programme nucléaire britannique prévoit en effet la construction d’autres réacteurs.
Lundi, François Hollande a également souligné l’importance de ce contrat pour la filière nucléaire française : selon lui, il « renforcera nos industries et les compétences d’ingénierie, de fabrication et de construction de la filière ».
Le ministre du Redressement Production Arnaud Montebourg a de son côté évoqué la création de 7.500 emplois directs ou indirects grâce au contrat décroché par EDF outre-Manche.
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