Et voilà, c'est enfin le dernier billet sur mes lectures de l'été et le bilan est plutôt positif finalement.
En trois mois, j'ai lu douze bouquins ce qui est un très bon rythme et je ne peux jurer de rien quand à la régularité mais je vais tenter de m'y tenir. Pour le moment, tout va bien.
Et puis surtout, j'ai fait d'excellent choix de lectures passant du roman de gare à des chefs d'oeuvres de la littérature en y prenant plaisir dans les deux cas.
Photo de famille.
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Hitler, mon voisin d'Edgar Feuchtwanger.
Le pitch:
Âgé de 5 ans, Edgar Feuchtwanger, fils unique d’un éditeur juif, a une enfance heureuse dans la ville de Munich. C’est un petit Allemand insouciant, choyé par ses parents et sa nounou, lorsque Adolf Hitler, chef du Parti national socialiste, s’installe dans l’immeuble d’en face. En 1933 se brise le bonheur de cette vie sans nuage. Hitler est nommé chancelier. Les parents d’Edgar, déchus de leurs droits de citoyens ordinaires, tentent de le protéger des humiliations. À l’école, sa maîtresse lui fait dessiner des croix gammées, ses camarades rejoignent les jeunesses hitlériennes. Depuis sa fenêtre, en regardant de l’autre côté de la rue, Edgar va assister à la préparation de la Nuit des longs couteaux, de l’Anschluss et de la Nuit de Cristal. Les Juifs sont arrêtés, son père est enfermé à Dachau où il connaîtra la peur, le froid et la faim. En 1939, Edgar est envoyé seul en Grande-Bretagne. Il y fera sa vie, sa carrière, fondera une famille et s’efforcera d’oublier le cauchemar de son passé. Un passé qui a soudain rejailli lorsqu’il a voulu, à 88 ans, raconter cette enfance enfouie.
Mon avis:
Il aura fallu presque 20 ans pour convaincre Edgar Feuchtwanger de nous confier ses souvenirs et peut-être pour que ces hommes là ne se soient pas replongé pour rien dans un passé douloureux, il est presque indispensable de lire leurs écrits. Edgar a 5 ans quand un "petit homme" vient vivre dans l'immeuble face au sien, il en aura 15 quand nous le quitterons face à un monstre.
Ce livre ne nous apprend rien au niveau historique que l'on ne sait déjà mais lire les mots de ce bout de chou de 5 ans, de comprendre la montée de ce fou par la pensée d'un enfant est encore une fois un angle de l'histoire différent. On a envie de protéger, de consoler ce petit garçon durant la lecture du livre et une fois terminé, on aimerait rencontrer cet homme pour le remercier de nous avoir livré sa vérité.
A lire, forcément.
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Deception point de Dan Brown.
Le pitch:
Quand un satellite de la NASA détecte une météorite d'une exceptionnelle rareté enfouie sous les glaces du cercle polaire, cela tombe à pic pour l'agence spatiale, impatiente de faire oublier une série d'opérations ratées. A la veille de l'élection présidentielle, alors que son avenir politique est en jeu, le président des Etats-Unis envoie dans l'Arctique Rachel Sexton, analyste des services secrets, vérifier l'authenticité de cette découverte. Elle y rejoint une équipe d'experts, dont le charismatique océanologue Michael Tolland. Ce que Rachel va découvrir est presque inconcevable : une mystification audacieuse qui menace de déclencher un scandale mondial.
Mon avis:
C'est du Dan Brown, c'est efficace. On a ce que l'on est venu chercher, de l'action dans un roman ultra bien rythmé. La différence avec les autres romans de l'auteur que j'ai pu lire jusqu'ici, dans Deception Point pas de sociétés secrètes, pas de francs maçons, pas d'ésotérisme, cette fois on nous emmène dans les coulisses du pouvoirs et de la politique.
S'il y avait un petit reproche à faire, on sent les débuts de l'auteur (ce livre a été écrit avant le Da Vinci), ca manque parfois d'exactitude, il y a de petites incohérences que Dan Brown maitrise beaucoup mieux à présent.
A lire en poche, sinon c'est trop cher pour ce que c'est, on est d'accord!
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Au bonheur des dames d'Emile Zola.
Le pitch:
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.
Mon avis:
Sincèrement il faut que je donnes mon avis sur ce chef d'oeuvre de la littérature française? J'ai eu envie de relire Au bonheur des dames, parce que je suis tombée sous le charme de la série anglaise The Paradise inspirée du roman. J'écris inspiré parce que pour celles qui seraient tentées de regarder la série, l'histoire se passe à Londres et qu'elle est beaucoup plus romancée que le bouquin mais il n'empêche, on continue de chercher les détails qui nous rappelles le livre.
Je l'ai relu cet été avec beaucoup plus de plaisir que lorsque j'étais en première L au lycée, ca se lit tout seul, et on passera sous silence, l'amour des détails de Monsieur Zola qui pour décrire une étoffe est capable de t'en tartiner 3 pages…
A lire ou relire pour se plonger dans le Paris du siècle dernier!
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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee.
Le pitch:
Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays. C'est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique. Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde entier.
Mon avis:
Attention GROS GROS coup de coeur de mon été! Oui, j'ai mis le temps pour lire cette merveille mais j'ai du mal avec les "best sellers", j'aime pas les effets de mode. Bon tu me diras un effet de mode qui dure depuis 50 ans, j'aurais pu faire un effort plus tôt, et tu n'as pas tort.
Bref, un magnifique roman où l'on suit pendant trois ans la vie de Scout, une petite fille, de son grand frère Jem et de leur papa avocat Atticus. Un livre qui traite avec intelligence de l'enfance, du racisme, de l'éducation et de la différence de culture.
Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais et j'ai adoré me plonger dans le Sud des Etats Unis des années 30, le livre se referme sur une pointe de tristesse, un léger goût de trop peu… On aimerait tant savoir ce qu'ils sont devenus.
A lire, à lire, à lire!
C'est terminé pour mes lectures de l'été, depuis d'autres attendent sagement leur tour alors on reparlera très vite de lecture par ici, ça te va?
Lien: Mes lectures de l'été… (1)
Lien: Mes lectures de l'été… (2)
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