Il y a bien des années que je n'avais pas lu du Juliette Benzoni. Après avoir dévoré les sagas “La Florentine” et “Le boîteux de Varsovie”, j'étais enchantée de retrouver Aldo Morosini et son fidèle Vidal-Pellicorne. A tort ! La magie de la lecture benzonienne n'a pas opéré cette fois-ci. Pourquoi ? Peut-être ne suis-je plus autant enthousiasmée à lire ce genre de plume dans le monde aristocratique ! L'écriture est simple, l'histoire n'est pas mal en elle-même, mais je m'attendais à peu près à ce qui allait se produire. Je n'ai pas réussi à entrer véritablement dans l'histoire. D'ailleurs, il m'a fallu près d'une semaine pour le lire alors qu'il en faut beaucoup moins pour ce genre de livre. En bref, je suis déçue de ma lecture. Je pense qu'une fois qu'on a lu “Le Boîteux de Varsovie”, on tourne autour du pot avec les joyaux qui disparaissent et qu'il faut retrouver pour annuler le sortilège. J'ai eu comme un genre de “déjà vu” et pour cause… Je ne le dénigrerai pas au point de dire qu'il ne faut pas le lire. Pour ceux ou celles qui souhaiteraient le faire, je leur réponds : lancez-vous ! Mais pour moi, et en tout cas pour l'instant, Benzoni sera mise de côté.