The Blacklist // Saison 1. Episode 5. The Courier.
Si vous me suivez depuis un bout de temps, vous savez très bien que je suis un grand fan de Robert Knepper et que j'adore le voir jouer des rôles de cinglés. Cette semaine il
intègre The Blacklist pour incarner le rôle de The Courier, "the physical personnification of fear and the threat of violence". La série tente
d'installer une ambiance comme à chaque nouvel épisode. Je trouve que c'est toujours fait avec plus ou moins d'efficacité. Le personnage était plutôt fun à suivre dans ses aventures et c'est
aussi ce qui donne un certain cachet à cet épisode. Cependant, The Courier est assez loin du méchant que l'on peut penser être ami ou avoir des relations avec Red. Contrairement aux précédents
méchants que The Blacklist nous a introduit, je dois avouer que celui-ci était assez différent, peut-être trop proche de ce que l'on aura pu voir dans Chase
(NBC) ou encore dans Criminal Minds (CBS). Bien évidemment que le personnage a un passé douloureux (un père abusif) mais finalement on en face
d'un méchant plutôt solitaire. Alors certes, nous suivons les gens de la fameuse Blacklist, cette liste de méchant que le FBI tente de traquer mais qu'ils ne parviennent pas à retrouver.
Et dans le lot il y a des gens comme Courier, des tueurs en série qui n'ont aucun ami ou encore aucune connexion. Mais quand Red s'est présenté au FBI, au fond on était presque en droit
d'attendre de sa part de jouer le rôle de l'homme qui a déjà eu des relations avec tous les personnages. Même si The Blacklist trouve une manière de raccorder tous les tuyaux,
finalement c'est presque fait avec beaucoup trop de facilité. Il va ajouter que le Courier est le genre de gars qu'il ne faut pas trop taquiner. Il est tellement dévoué à son boulot qu'il ne peut
pas être menacé ou même soudoyé. En effet, il peut tuer n'importe quelle personne qui pourrait se mettre en lui et son chemin. Et puis Red ajoute que si l'une des parties ayant choisi le Courier
tente de lui faire à l'envers, il tuera les deux parties. Mine de rien, ce personnage a un certain charisme et quelque chose à nous raconter mais tout semble beaucoup trop mécanique. Il aurait
presque fallu rendre ce personnage beaucoup moins simple à attraper (il est arrêté au début de l'épisode).
J'aimerais bien que The Blacklist (au fond j'espère surtout) devienne comme Person of Interest a pu devenir durant sa première saison. Certes les deux séries
sont différentes, notamment car The Blacklist est un peu moins bonne en termes de qualité, mais l'évolution pourrait être la même car je suis certain que quelques twists peuvent
tout d'un coup changer la direction de la série et la rendre encore plus jouissive. Red est un bon personnage mais il ne faut pour autant que cela soit redondant. Et la relation qu'il entretient
avec Elizabeth est de plus en plus touchante mine de rien. Voilà quelque chose que j'ai envie de voir également dans The Blacklist.
Note : 6.5/10. En bref, Robert Knepper fait le show mais l'épisode ne trouve pas nécessairement son intérêt en ce personnage mais toutes les annexes.