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La nuit, in extremis - Odile BOUHIER

Par Wakinasimba

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Presses de la Cité, 4 avril 2013, 262 pages

Résumé de l'éditeur :

Lyon, novembre 1921. Anthelme Frachont, incarcéré en 1917 à la suite d’une mutinerie, sort de prison. Le commissaire Kolvair semble le seul à guetter sa libération. Celui qui a été son compagnon de tranchée a commis plusieurs crimes en toute impunité. Récidiviste, innocent poilu souffrant d’obusite, schizophrène en guerre contre lui-même : qui est-il ? Seule certitude : Anthelme a tué. Anthelme tuera. La conviction du policier se mue en intime obsession. Des soupçons, mais aucune preuve à avancer : sans cadavre ni scène de crime, Kolvair doit affronter ses pires cauchemars : la guerre qui rend fou, la boue, la nuit.

La découverte de l’insuline, le procès de Landru à Versailles, la ville de Lyon menacée par une cellule anarchiste, la première expertise graphologique d’Edmond Locard, New York qui s’invite, l’espoir : cette troisième affaire des premiers experts est une enquête in extremis, un compte à rebours qui a commencé trop tard.

Mon avis :

Enfin je retrouve l'auteure qui m'avait passionée avec "Le sang des bistanclaques" (et déçue avec "De mal à personne").

Me voici de retour à Lyon après la Première Guerre Mondiale, mais Kolvair est introuvable. Il suit son idée.... et trouve son coupable. Ou presque.

Pendant ce temps, le professeur Salacan s'étonne du comportement étrange de son fils.

Et Damien Badou organise son mariage pour masquer son homosexualité, au grand désespoir de sa mère. Julien Legon traque les anarchistes, s'éloignant quelques temps de sa passion du cinéma pornographique.

Sans oublier bianca, la célèbre aliéniste, qui va devoir défendre la thèse du schizophrène envers et contre tous.

Vous l'aurez compris, les protagonistes principaux reprennent une place centrale dans ce troisième opus, et c'est tant mieux.

L'image que je retiendrai :

Celle du "lit" des Poilus, sorte de sarcophage en grillage sensé empêcher les rats de vous dévorer les pieds pendant votre sommeil. Idéal en hiver car il vous tenait chaud, il devenait vite étouffant en été.


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