Selon un communiqué de l’AFP, en date du jeudi 17 octobre, le gouvernement japonais devrait lancer prochainement un appel international afin de rassembler les technologies de démantèlement les plus adéquates pour les opérations de retrait du combustible fondu de la centrale de Fukushima.
L’Institut International de Recherche et Développement pour le Démantèlement (Irid), placé sous la tutelle du ministère de l’Industrie, sera en charge de l’émission de cet appel à propositions. L’organisme deviendra également le « guichet pour les interlocuteurs étrangers ». Selon un responsable du gouvernement japonais, il s’agit maintenant « de trouver des techniques de récupération du combustible fondu autres que celle qui est actuellement envisagée avec une grue dans les réacteurs remplis d’eau ».
Début septembre, l’Irid lançait également une consultation internationale pour tenter de venir à bout des problèmes d’eau radioactive que rencontre Tepco, l’exploitant de la centrale ravagée.
Les autorités japonaises ont en effet déjà laissé entendre qu’elles comptaient impliquer les industriels internationaux afin de mener à bien le chantier d’assainissement de la centrale de Fukushima Daiichi. Un chantier qui devrait durer une quarantaine d’année et pour lequel des groupes comme Areva ont déjà indiqué avoir certains savoir-faire potentiellement utiles.
De plus, les groupes étrangers se montrent particulièrement intéressés par ce chantier « d’une grande valeur pour la démolition d’autres installations nucléaires dans le monde ».