Bagan.
Même pour un inconnu, ce nom soulève un intérêt, non?
Pas la peine de le prononcer à l’anglaise, ça se dit comme en français
On s’attendait à trouver une ville, une grande ville. Il n’en ait rien.
Nous sommes arrivés en bus local, à travers la campagne et les villages environnants. On a traversé des rivières et des champs pour finalement arriver au panneau « Welcome in Bagan ». Ca y est. On y est. Et là, Oh surprise. Rien. Le panneau, mais la route de sable continue. Les maisons restent éparpillées. Il y en a peu. On se croirait toujours à la campagne. Pourtant, on passe devant un temple, puis un deuxième, un restaurant « Italien » pour touristes, des entrées d’hôtels de luxe…mais toujours pas de ville.
Nous avons prévu d’aller à Nyang U, la ville de Bagan d’après ce que l’on a lu dans le guide. Ce sera le dernier stop.
On nous dépose dans la rue principale. Il y a des boutiques, il y a des hôtels. Mais à part la route principale, les chemins sont en sable et les maisons…pas récentes. On ne s’attendait pas à un village, mais à une ville, c’est une surprise, plutôt bonne.
Mais la surprise, elle vient surtout le lendemain. Moto interdite, donc vélo pour partir à la découverte des dizaines de temples. On part un peu à l’aventure sans plan, juste à la découverte. On s’arrête dans un premier temple, petit. Une dame vient nous ouvrir, et déjà on commence à rêver.
On est tout seul dans un temple du 11e avec des gravures sur les murs et des peintures encore visibles…C’est magique. Bouddha nous regarde nous émerveiller.
On continue un peu. On tombe sur un temple plus grand, avec une stupa doré. Mais on rencontre un local qui nous dit de le suivre un peu plus loin. C’est un ensemble de Stupa et il nous emmène à la dernière, celle des femmes. Il faut marcher pied nus dans la terre, sur les bout de briques cassés (nos petits pieds ne sont pas habitués), on traverse les herbes hautes, et on arrive dans un petit temple, tout simple…mais on peut monter sur le toit. Et là, c’est la « vraie » découverte. BAGAN.
Juste des centaines de Stupas, et de temples qui dépassent de la forêt. Pas de maison, pas d’immeubles, ni de route visible d’où nous sommes. Juste du vert, des arbres, des montagnes au loin, et des centaines de Stupa. C’est le matin, la lumière est bonne. Nous avons adorés cette stupa pour sa tranquillité, nous y sommes revenus le soir, pour le coucher du soleil. On était seul, alors qu’en face on voyait des dizaines de personnes toutes agglutinés sur le haut d’une stupa plus grande.
Nous, il n’y avait que le soleil, les temples, et nous. Magique.
A+
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