La rampe s'est éteinte

Publié le 22 octobre 2013 par Onarretetout

Après le spectacle que j'ai présenté dans ce blog hier, j'ai retrouvé ce poème, publié dans le recueil intitulé Un Bleu adamantin :

JE REVOIS COMME
tu chantais
comme tu chantais
et tes cheveux étaient
un buisson de soleil

Ton écriture brûlait
sel et iode
les nuits et les âges passés

Nous n'avons jamais chaviré
la rampe s'est éteinte
et je me suis noyé
dans la pleine page
de sa bouche réfractaire