On connaît
la longue histoire
de la vache
dont voici
la version courte:
La vache a deux sous-produits... le lait et la bouse
Oublions le lait,
Quant à la bouse... de deux choses l'une,
Soit elle tombe dans le pré, soit elle tombe sur le chemin
Si elle tombe dans le pré, aucune importance
Si elle tombe sur le chemin... de deux choses l'une,
Soit elle est sèche, soit elle est fraîche
Si elle est sèche, aucune importance
Si elle est fraîche... de deux choses l'une,
Soit on la voit, soit on ne la voit pas
Si on la voit, aucune importance
Si on ne la voit pas... de deux choses l'une,
Soit on ne marche pas dedans, soit on marche dedans
Si on ne marche pas dedans, aucune importance
Si on marche dedans... de deux choses l'une,
Soit on ne s'en aperçoit pas, soit on s'en aperçoit
Si on ne s'en aperçoit pas, aucune importance
Si on s'en aperçoit... on s'écrit :
"Oh la vache..." qui a deux sous-produits... le lait et la bouse
Blague à part, on apprend sur Courrier International, le seul journal vraiment sérieux, que la vache relâche 300 kilos de méthane (CH4, encore appelé gaz naturel) par jour. Le méthane est des dizaines de fois plus créateur d’effets de serre que le CO2 habituellement incriminé.
1,5 milliard de vaches sur la planète relâchent donc 165 milliards de tonnes de méthane par an. Ceci pourrait permettre à 1,5 milliard de voitures de parcourir 100 km par jour ou encore de faire fonctionner toute l’année 1,5 milliard de frigo de 100 litres.
Les scientifiques argentins se sont penchés sur la question et ils ont réussi à pomper les gaz digestifs dans la panse de l’animal à l’aide d’un système de canules pour en isoler le méthane. Capturées, les flatulences sont stockées dans un réservoir en plastique accroché au dos du ruminant. Le méthane recueilli est séparé des autres gaz, puis comprimé. Il peut alors servir de carburant pour voiture ou de gaz de ville.
Quand le méthane brûle, il donne de l’eau et du gaz carbonique bien moins dangereux pour le climat. J’entends d’ici votre commentaire vous vous dites « Ah la vache argentine ! », qui a trois sous-produits…
Ceci dit, sans méthane, la bouse produite donne-t-elle un engrais de qualité ? De deux choses l'une...
Encore un mot : attention aux expérience stupides.