Genre: action (interdit aux - 12 ans)
Durée: 1h35
Année: 1987
l'histoire: Après un passé dramatique, Paul Kersey a enfin repris goût à la vie auprès de Karen jusqu'au jour où la fille de cette dernière meurt d'une overdose. Décidé à la venger, Paul abat le dealer en état de légitime défense. Il est aussitôt contacté par un homme mystérieux, Nathan White, qui lui fournit des renseignements précieux sur les deux gangs de drogue de Los Angeles. Paul les décime mais découvre trop tard qu'il n'a été que l'instrument du vrai roi de la cocaïne, Nathan White.
La critique d'Alice In Oliver:
Mais qu'est devenu Paul Kersey ? Pour mémoire, ce nouveau redresseur de tort est plus connu sous le nom du "justicier", exterminant la racaille sans vergogne. C'est ainsi que naît la saga Death Wish, plus connue en France sous le nom d'Un Justicier dans la Ville.
Le premier film provoquera une certaine polémique mais remportera un certain succès dans les salles de cinéma. Dans le rôle de Paul Kersey, Charles Bronson punit les voyous dans les rues malfamées de New York.
Rappelons un peu les faits: dans le premier épisode, la femme de Kersey est assassinée et sa fille est violée. Dans le second volet, encore plus violent et malsain que son prédécesseur, la fille de Kersey est à nouveau violée et tuée par d'affreux voyous.
Dans le troisième opus, Le Justicier de New York, Paul Kersey est en prison et doit expier les crimes qu'il a commis. Peu importe, ce dernier est carrément contacté par la police pour nettoyer les rues de New York.
Nous voici donc au quatrième chapitre, cette fois-ci intitulé Le Justicier Braque les Dealers, sorti en 1987. Michael Winner, réalisateur des trois premiers films, n'est plus de la partie. C'est donc Jack Lee Thompson qui assure la relève.
Etonnant de voir un tel cinéaste derrière cette fumisterie. Avec ce nouveau chapitre, les producteurs veulent prendre de la distance avec les trois premiers volets de la saga. Le Justicier braque les dealers est probablement l'épisode le plus soft de la franchise, tout du moins, en terme de violence.
Le scénario reste peu ou prou le même et repose évidemment sur une banale histoire de vengeance et d'exécutions sans queue ni tête. Attention, SPOILERS ! Paul Kersey vit désormais avec Karen et la fille de celle-ci, Erica. Mais l’adolescente succombe à une overdose.
Paul ne tarde pas à identifier et à abattre le dealer responsable. Il est bientôt contacté par un certain Nathan White, qui a vécu un drame identique au sien et lui propose de mettre fin aux agissements des deux gangs qui contrôlent la marché local de la drogue.
Il lui propose de financer entièrement cette croisade et lui remet des dossiers sur les revendeurs et leurs chefs. Paul se met aussitôt au travail. Cette fois, plus de réflexion sur la vengeance et la loi du Talion. Charles Bronson reprend avec plaisir son personnage fétiche (donc Paul Kersey) et extermine les voyous sans sommation.
Bien sûr, l'idéologie limite fasciste est au rendez-vous de ce quatrième film. Par là, comprenez que ce sont surtout les porto ricains qui commettent des meurtres et dealent de la drogue.
Mais peu importe, Charles Bronson a bien l'intention de tuer tous ces salopards, la plupart du temps de couleur. Bref, vous voyez le niveau ? Contrairement aux trois précédents épisodes, Le Justicier Braque les Dealers passera totalement inaperçu lors de sa sortie au cinéma, et tant mieux !
Charles Bronson tentera à nouveau un dernier retour avec Death Wish 5, en français, Le Justicier: l'ultime retour, qui sonnera la retraite définitive de l'acteur, et se révélera encore plus mauvais que ce quatrième chapitre.
note: pas envie de noter ça
Le justicier braque les dealers - Death Wish 4 par Capitaine_Lithan