Comédie française réalisée par Nicolas Bary avec Raphaël Personnaz, Bérénice Bejo, Guillaume De Tonquédec, Emir Kusturica, Thierry Neuvic, Mélanie Bernier, Dean Constantin, Marius Yelolo, Bruno Paviot, Alice Pol, Youssef Hajdi, Amande Boulanger, Adrien Ferran, Mathis Bour, Joel Demarty, Marie-Christine Adam, Ludovic Berthillot, Leila Anais Schaus, Isabelle Huppert…
Synopsis : Dans la tribu Malaussène, il y a quelque chose de curieux, de louche, d’anormal même diraient certains. Mais à y regarder de près, c’est le bonheur qui règne dans cette famille joyeusement bordélique dont la mère sans cesse en cavale amoureuse a éparpillé les pères de ses enfants. Pour Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel et frère aîné responsable de cette marmaille, la vie n’est jamais ennuyeuse. Mais quand les incidents surviennent partout où il passe, attirant les regards soupçonneux de la police et de ses collègues de travail, il devient rapidement vital pour le héros de trouver pourquoi, comment, et surtout qui pourrait bien lui en vouloir à ce point-là ? Benjamin Malaussène va devoir mener sa propre enquête aux côtés d’une journaliste intrépide surnommée Tante Julia pour trouver des réponses.
Au bonheur des ogres est l’adaptation du roman du même nom, écrit par Daniel Pennac et publié en 1985. C’est aussi le premier tome de la saga de la famille Malaussène qui en comprend 6. Au bonheur des ogres est le deuxième long métrage de Nicolas Bary, le premier étant Les enfants de Timpelbach. Au bonheur des ogres est l’un des rares films français à utiliser la technique du story-board sur l’intégralité du tournage. En plus de la façade, le magasin Au Bonheur Parisien prend également les locaux de La Samaritaine, célèbre grand magasin aujourd’hui désaffecté dans lequel l’équipe du tournage a eu l’occasion de tourner tous les plans nécessaires.
C’est la première fois qu’un roman de Daniel Pennac est adapté au cinéma. Jusqu’ici, l’auteur avait refusé tous les scripts. L’écrivain n’a pas participé directement à l’écriture du scénario de ce long métrage. Il semblerait qu’il ait été très présent lors du processus d’adaptation et une fois l’oeuvre terminé l’auteur a tout de même validé le scénario.
Au bonheur des ogres est le genre de film ou il ne faut pas rater la première marche. Si on n’entre pas dans l’histoire et la fantaisie dès le début, on rate tout. C’est ce qui m’est arrivée, impossible d’adhérer à l’esprit de ce long métrage. En fait, Au bonheur des ogres démarre plutôt bien et puis çà s’essouffle très très vite !! Les personnages sont fades par rapport à l’esprit baroque et le pep’s qui se dégage du magasin. Trop d’ailleurs ! c’est indigeste. C’est naïf mais pas dans le bon sens du terme. On se noieeeeeeeeeeeeeeee
Reste le casting, le couple Raphael Personnaz et Bérénice Béjo est sympathique, même chose pour les enfants autour d’eux. Guillaume de Tonquédec en directeur du magasin ne m’a pas convaincue.
Au bonheur des ogres est ennuyeux, c’est brouillon, et l’intrigue s’essouffle. Pas persuadée que les fans des romans de Pennac soient satisfaits de cette adaptation.
Sortie le 16 octobre 2013 – distribué par Pathé Distribution