Je fais un bond de trois ans en arrière. Le premier mois du bac était passé et je plongeais tête première dans ce baptême d’examens de mi-session. J’en ai brûlé de l’énergie à lire et relire nos codes et recueils (et j’en ai pas fini). J’en ai passé des nuits assises dans mon lit à me questionner sur le pourquoi du comment de mon choix de faire un tel programme. J’en ai même versé des larmes à certains de mes résultats. Trois années des plus exigeantes pour ma tête et mon corps, mais j’y suis parvenue. À 22 ans, je peux être fière d’avoir mon diplôme en poche et d’avoir réussi cette étape éprouvante et, à plusieurs moments, décourageante. Merci à tous les pep talk provenant de mon entourage tout au long de ce cheminement qui ont créé ce climat de volonté et d’entêtement.
« Chers diplômés, le moment tant attendu… il est maintenant le temps de lancer vos mortiers! »Un jeudi gravé dans ma tête pour toujours.
Jusqu’à aujourd’hui, je vous ai donné mes conseils littéraires et musicaux, parlé de mes découvertes, de quelques événements (lancements), mais peu de mes petits moments pluspersonnels. Avec la chronique de Nancy cette semaine qui présentait une journée « hors-514 », j’ai eu envie de poursuivre cette lancée tranche-de-vie en partageant avec vous ma journée-jeune-diplômée.Mon réveil jeudi matin n’avait rien de spécial en soi. Journée classique : réveil à 6 heures, douche, déjeuner, petite visite au parc avec nos amis canins de 7 à 8 heures ; puis étude jusqu’à ce que mort s’ensuive (quasi aussi dramatique, j’exagère à peine). Mais vers treize heures, j’ai commencé, hors de mon contrôle, à avoir des petits papillons dans mon estomac. Parce qu’aujourd’hui était de ces journées marquantes de ma vie : ma remise officielle de diplôme universitaire. Avec la toge, le mortier, le podium et tout le tralala qu’on voit dans les films. Assister au défilé de plusieurs centaines de finissants peut paraître des plus ennuyeux (surtout pour les parents et amis dans la salle), mais pour moi c’était tout simplement un sentiment incroyable. Et pour partager ce moment, mes sœurs et mes parents s’y trouvaient, tous aussi excités que moi.
« Marie-Claude Barrette! » La fébrilité me gagne d’un coup. Je monte les quelques marches devant une salle qui applaudit, le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Photos, signature du livre, photos encore ; les clics m’étourdissent, mais me rendent oh combien heureuse!
Marie-Claude XxMarie-Claude, collaboratrice du dimancheà propos de l'auteur: Marie-Claude, en plus d’être étudiante au Barreau de Montréal à temps plein, est également une grande passionnée de livres et de découvertes. Affronter le début de la vingtaine lui semble parfois révoltant et souvent bien essoufflant; voilà pourquoi celle-ci tente de trouver un certain équilibre entre les rêves et les pêchés de la vie! Chaque dimanche, pour bien terminer une semaine éprouvante, elle vous fera part d’un coup d’éclat des dernières heures, des hits à voir ou à lire, aussi bien que quelques-unes de ses découvertes charmantes. Vous pouvez suivre Marie-Claude sur Instagram (@mcb18) ou Pinterest (marieclaude18). À dimanche!