Sur le théâtre des opérations extérieures, quand il s'agit de lâcher des bombes sur Damas, Hollande est le premier des " va t en guerre " ; mais , sur la scène nationale, quand il s'agit de garantir l'application des lois, il tremble et " meurt " de trouille. Assad et ses troupes seraient donc moins dangereux que quelques députés de sa majorité et quelques milliers de lycéens manipulés par de futurs sénateurs socialistes exerçant leurs gammes politiciennes à la veille des vacances de Toussaint. Léonarda peut rentrer seule, nous dit Hollande à la grande satisfaction de sa majorité enfin soulagée des blessures infligées à sa conscience " humaniste " par une expulsion, dans les règles du droit, de cette collégienne et de sa famille. Une majorité de gauche qui , dans l'opposition, aurait traité tout autre président de salaud pour vouloir ainsi briser l'unité d'une si belle et honorable famille en sachant par calcul et cynisme qu'elle rentrerait au complet ou qu'elle ne rentrerait pas. Le temps scolaire étant désormais sacralisé, c'est aussi en accord sans doute avec leurs principes et leurs valeurs désormais sauvés par cette heureuse jurisprudence présidentielle, que des policiers pourront pendant la nuit ou au petit matin, à l'abri des médias, expulser des familles en situation irrégulière. Résultat, rien évidemment n'aura été sauvé de ces consciences hypocritement douloureuses , mais tout de l'autorité de la loi républicaine aura été saccagé. Sans aucun discernement moral et politique !