Comme pour la plupart des animations proposées sur le réseau social, celle-ci prend la forme d'un concours. Cependant, ce sont ici les dirigeants de petites entreprises (existantes ou en création) qui sont ciblés en priorité et non le grand public. Il s'agit en effet pour les participants de présenter – en photo, vidéo ou par un teste descriptif – une idée innovante, qui peut être leur activité actuelle ou celle qu'ils souhaiteraient lancer.
Deux récompenses, d'un montant de 10 000 dollars chacune, sont promises aux vainqueurs. Ceux-ci seront désignés, l'un par le nombre de votes ("likes") publics recueillis sur la page Facebook de présentation de son projet et l'autre par un jury interne de BBVA Compass. Ces prix, qui devraient particulièrement attirer les micro-entrepreneurs, sont suffisamment importants pour apporter un réel coup de pouce aux projets qui les remporteront.
Le premier objectif de la banque avec cette opération est de participer au développement des petites entreprises, qui représentent un moteur essentiel de l'économie, surtout au niveau local. Selon une enquête, leurs responsables sont, en majorité, convaincus qu'une présence sur les médias sociaux – notamment sur Facebook – est indispensable à leur succès à long terme et BBVA Compass veut donc les aider en les "exposant" à ses propres "fans" (plus de 83 000 à ce jour).
Si le succès est au rendez-vous, ces derniers profiteront également de l'occasion – et ce n'est pas tous les jours qu'un "like" à sa banque est utile au consommateur ! – pour découvrir de nouveaux produits et services, de proximité, qu'ils ne connaissent pas et dont ils pourront d'ailleurs peut-être également soutenir les créateurs par d'autres voies qu'un simple vote au concours. Il s'agit ainsi d'une belle manière de capitaliser sur l'engagement d'une communauté Facebook.
Naturellement, il sera difficile d'identifier un retour sur investissement quantifiable sur ces "Great Ideas for Small Business" mais, pour une fois au moins, la valeur de l'initiative est visible et ses résultats qualitatifs – a minima en termes d'image et de notoriété, sur fond de participation à l'économie locale – devraient être perceptibles, tant du côté des PME que des particuliers.