Au secours ! En plus d'être de droite ceux qui nous gouvernent sont nuls !

Publié le 19 octobre 2013 par Leunamme

En 18 mois, on avait bien compris le topo. L'étiquette "socialiste" accolée à François Hollande et à son gouvernement, ce n'est que pour amuser la galerie, juste pour nous faire croire qu'on est en démocratie, qu'on a le choix. Le choix, oui, mais juste celui de choisir celui qui gouverne pas celui de savoir quelle politique on veut avoir. Celle-ci est de droite, toujours de droite, uniformément de droite, même quand on vote à gauche.

C'est bien François Hollande qui a entériné sans y changer une lettre l'accord Merkel / Sarkozy. C'est encore lui qui a fait de la dette l'alpha et l'oméga de toute sa politique, qui a instauré une politique de rigueur (enfin surtout pour les plus faibles et les classes moyennes, parce que pour les autres...). Il ne restait guère encore que sur la politique sécuritaire qu'il pouvait encore se distinguer, faire preuve d'humanisme. Las ! il a nommé Manuel Valls, le Sarkozy socialiste avec une chemise brune et une cravate rose pour les congrès.

Bref, il n'y a plus de doutes à avoir, François Hollande est de droite et le PS est un parti de droite. Si seulement il n'y avait que ça, à la limite on pourrait se faire une raison en attendant 2017. Mais c'est qu'en plus, ils sont nuls ! De droite et nuls ! Cette fois-ci on touche le fonds.

On avait bien déjà eu quelques prémices avec l'affaire des pigeons où il a suffi que quelques petits patrons s'agitent un petit peu pour que le gouvernement recule avec armes et bagages avec ses propositions fiscales. Il y a bien eu aussi le feuilleton du mariage gay avec des volte-faces présidentielles inexplicables. N'oublions pas non plus l'épisode va-t-en guerre de la Syrie où nous étions prêts à partir au combat avant que la Russie et les Etats-Unis ne négocient sans même nous convoquer. Bref, tout ça c'était déjà pas mal, mais avec l'affaire de la petite Leonarda et de sa famille, on a atteint un sommet.

En nommant Manuel Valls ministre de l'Intérieur, François Hollande a donc choisi de mettre ses pas dans ceux de Sarkozy en matière sécuritaire. Il applique donc les lois votées par le précédent gouvernement. On peut les combattre, ce qui est mon cas, mais ce sont les lois. Sauf que quand il s'agit de faire face aux dégâts collatéraux inévitables que provoquent ces lois, François Hollande et sa majorité se déchirent comme on l'a rarement vu dans ce pays. Entre ceux qui se rappellent enfin qu'ils sont de gauche et qu'ils ont autrefois (oh ! il y a longtemps, c'était il y 18 mois !) combattu ces lois, et ceux qui ont tellement glissé à droite qu'ils n'y trouvent rien à redire, c'est une cacophonie monumentale.

Et que fait notre président pendant ce temps ? Rien  ! Silence radio pendant des jours. Quand enfin il se décide à prendre la parole, on se dit qu'il va indiquer un cap clair, qu'on soit d'accord ou pas avec lui, mais au moins une décision ferme et tranchée. Eh bien non ! ce roi de la synthèse lors des congrès socialiste se croit toujours à la tête du PS et propose la pire des solutions.

Il veut séparée la jeune fille de ces parents ! Franchement qui pourrait accepter cela ? Sait-il au moins ce que représente la famille chez les Roms ? C'est honteux, abject, inepte ! Il eut mieux valut qu'il refuse tout retour en s'appuyant sur le strict respect de loi ! Au moins cela aurait été clair.

Et pendant ce temps, à Saint-Cloud, villa Montretout, chez les Le Pen, on rit à gorge déployée ! AU SECOURS !