Eye Spy
Saison 1, Episode 4
Diffusion vo: ABC – 15 octobre 2013
Coulson se retrouve à devoir stopper une ancienne espionne qu’il a formé et qui aujourd’hui, commet des crimes …
Fringe, nouvelle saison ! Voilà l’effet que m’a laissé par moments cette saison, notamment son introduction très Fringe dans l’idée avec ces mecs masqués et l’évènement étrange qui arrive lorsque l’ancienne agent de Coulson passe à l’action. What the fringe quoi !
Malheureusement, l’épisode ne reste pas vraiment dans le ton et prend l’aspect par la suite d’une course poursuite au schéma classique, trop classique et donc au déroulement très prévisible. Les rebondissements attendus arrivent pile au moment attendus. Ce n’est pas forcément un défaut si derrière, les personnages en profitent pour être exploités et développés. Ce n’est pas le cas ici, les personnages restants tous enfermés dans leur stéréotype de base et c’est dommage. On pouvait penser qu’arrivée au 4ème épisode, la série décolerait enfin, libérée des traditionnels rappels du pilote que ce sont les épisodes 2 et 3, pour les retardataires prenant la série en cours de route (une chose de plus e nplus tant il est facile aujourd’hui, d’accéder aux épisodes qu’on a pu louper, et ce légalement en plus).
Ward fait donc l’agent physique, Skye fait sa Skye et continue à tweeter les formidables aventures de l’équipe. Enfin je l’imagine faire cela, entre deux séances d’instagram pour identifier un méchant, les anglais sont toujours inutiles et Melinda reste toujours à part, le loup solitaire de l’équipe, comme cela est rappelé quand Coulson vient la voir dans le cockpit. Il reste justement Coulson où son coté protecteur de ses hommes est mis en avant, un coté déjà évident auparavant.
Mais malgré tout cela, l’épisode se laisse plus facilement suivre que les deux précédents. Le rythme y est plus soutenu et il y a moins d’humour lourdingue, celui-ci se plaçant dans des répliques plus subtiles et plus efficaces. Et en prime, on n’a pas le droit à des résolutions trop irréalistes et qui font décrocher comme le bateau pneumatique de l’épisode 2. Cela n’est toujours pas emmy-isable comme série, mais c’est au moins divertissant pour une fois. Sauf qu’on est quand même en droit d’en attendre plus.
Et ce plus pourrait venir de l’exploitation des storylines sur la longueur comme là, l’apparition d’un ennemi très puissant, technologiquement plus avancé que le SHIELD (probablement l’AIM). C’est bien, mais j’espère que cet ennemi sera vraiment développé et qu’on n’aura pas juste à la fin de chaque épisode « oh, au fait, l’ennemi du jour était contrôlé par les mystérieux derrière tout ça ». Idem pour Coulson, dont il faut commencer à développer le mystère autour de sa « résurrection » parce que là, juste dire que c’est louche, ça me gonfle déjà. J’ai subi 3 saisons comme ça avec Moffat et Doctor Who, ce n’est pas pour que AoS le fasse aussi.
Bref, 6/10
Un épisode construit correctement et au rythme plaisant mais qui reste bien trop quelconque et avec des personnages encore bien trop fades pour captiver le téléspectateur.