Le festival de la Haute-Garonne, Jazz sur son 31, propose chaque jour Une heure avec et ce jeudi 17, c’était le projet mené par Christophe Marguet, Manu Codjia et Géraldine Laurent, Looking for Charlie Parker qui nous a régalé. Les trois musiciens sont emportés par l’enthousiasmante vague du be bop, c’est évident. L’audace en est le pilier et la liberté sa respiration. Le concert commence par « Moose the Mooche », qui met dans l’ambiance. Rapides et mélodiques, les musiciens développent « leur be bop ». L’esprit et la virtuosité de Charlie Parker habitent le chapiteau de l’Automne club. Pourtant, aucun retour nostalgique aux heures peut-être pas si faciles du jazz ; Géraldine Laurent, si elle connaît les chorus de Bird, n’en est pas moins une jeune musicienne qui met sa culture éclectique au service de sa créativité et de sa virtuosité. La guitare de Manu Codjia est au cœur de « The Gypsy », avec de longues phrases mélancoliques aux notes détachées, qui nous prennent aux tripes et nous tiennent en émotion longtemps longtemps, même quand batterie et saxophone envahissent le chapiteau de cascades de notes en un rythme déchaîné. Puis c’est « Lover Man », et guitare et saxophone se fondent quand la batterie se fait mélodique. S’en dégage une étrange sensualité, délicate, qui se déploie dans un magnifique solo de saxophone. On entendra ainsi la curiosité, l’admiration et la tendresse que les trois musiciens portent à Charlie Parker et qu’ils nous ont communiquées avec tellement de passion et de notes. La recherche de Charlie Parker est devenue une recherche de sonorités (extraordinaire imagination de Manu Codjia), d’émotion (poignante introduction de « Night in Tunisia » aux mailloches par Christophe Marguet) et de fougue (inépuisable créativité de Géraldine Laurent). Alors qu’on les a déjà maintes et maintes fois entendus, les morceaux s’illuminent des feux des audaces bop et des flamboiements contemporains qui unissent les trois musiciens. Marie-Françoise
Le festival de la Haute-Garonne, Jazz sur son 31, propose chaque jour Une heure avec et ce jeudi 17, c’était le projet mené par Christophe Marguet, Manu Codjia et Géraldine Laurent, Looking for Charlie Parker qui nous a régalé. Les trois musiciens sont emportés par l’enthousiasmante vague du be bop, c’est évident. L’audace en est le pilier et la liberté sa respiration. Le concert commence par « Moose the Mooche », qui met dans l’ambiance. Rapides et mélodiques, les musiciens développent « leur be bop ». L’esprit et la virtuosité de Charlie Parker habitent le chapiteau de l’Automne club. Pourtant, aucun retour nostalgique aux heures peut-être pas si faciles du jazz ; Géraldine Laurent, si elle connaît les chorus de Bird, n’en est pas moins une jeune musicienne qui met sa culture éclectique au service de sa créativité et de sa virtuosité. La guitare de Manu Codjia est au cœur de « The Gypsy », avec de longues phrases mélancoliques aux notes détachées, qui nous prennent aux tripes et nous tiennent en émotion longtemps longtemps, même quand batterie et saxophone envahissent le chapiteau de cascades de notes en un rythme déchaîné. Puis c’est « Lover Man », et guitare et saxophone se fondent quand la batterie se fait mélodique. S’en dégage une étrange sensualité, délicate, qui se déploie dans un magnifique solo de saxophone. On entendra ainsi la curiosité, l’admiration et la tendresse que les trois musiciens portent à Charlie Parker et qu’ils nous ont communiquées avec tellement de passion et de notes. La recherche de Charlie Parker est devenue une recherche de sonorités (extraordinaire imagination de Manu Codjia), d’émotion (poignante introduction de « Night in Tunisia » aux mailloches par Christophe Marguet) et de fougue (inépuisable créativité de Géraldine Laurent). Alors qu’on les a déjà maintes et maintes fois entendus, les morceaux s’illuminent des feux des audaces bop et des flamboiements contemporains qui unissent les trois musiciens. Marie-Françoise