C'est une interjection qui marque l'étonnement :
"Oufti la bagnole, comme elle est arrangée !"
L'admiration : "Oufti, que c'est beau".
La colère : "OUfti, il commence à me faire chier celui-là !"
La lassitude : "Oufti, j'en peut plus !"
La peur : "Oufti, dj'as t'avu sogne ! ("Oufti, j'ai eu peur !")
Etc.
Bref, ça sert un peu à tout.
Source :
http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=1935