Le projet de loi de Finances 2014 laisse dubitatif à l'étranger...
La France a convenu avec la Commission Européenne qu'elle facilitera la réduction de son déficit l'année prochaine, dans le but de créer de la croissance. Cette étape sera effectuée par des économies budgétaires plutôt que par des augmentations d'impôts et, afin de montrer leur sérieux au sujet de cette approche, le gouvernement va licencier 2 600 membres du personnel ainsi qu’économiser 1.5 milliard d’euros hors ses dépenses. Un « tournant » majeur Cette démarche a été identifiée comment étant un « tournant » et, dans un pays qui n'a toujours pas équilibré son budget public depuis 1974, ceci représente sans aucun doute une nouveauté de voir le gouvernement diminuer sa part des dépenses publiques, même si il s’agit seulement d’une fraction.
Bien que cette image semble encourageante et peut apparaitre comme un soulagement pour les familles en difficulté, elle n'est pas aussi encourageante que cela puisse paraître. Les dépenses publiques sont encore appelées à augmenter de 0.5 %, représentant environ 57% du PIB en 2015. Cette statistique des dépenses publiques montre qu’elle est la plus importante de tous les pays de la zone Euro et nombreux sont ceux qui demeurent incertains sur ce qui concerne l'investissement, alors que les entreprises hésitent toujours à embaucher. Qu'en est-il des impôts pour les personnes riches ? Le public français attendait du président Hollande qu’il augmente les impôts des riches afin de récupérer des moyens supplémentaires pour son budget. À un moment donné, au cours de sa campagne pour la présidence, il a menacé de taxer les « très riches » à un taux à environ 80%, les qualifiant même d’ « arrogants ». Seulement, à ce jour, il semble que tout le monde, que ce soit les riches et moins riches, se retrouve maintenant touché par le projet du président Hollande de taxer les riches. Tout le monde ressent le resserrement Les cotisations sociales élevées et les crédits d'impôts familial réduits signifient que les classes moyennes françaises ressentent également « le resserrement » et les entreprises vont désormais faire face à des impôts supplémentaires. Cela rend sans doute le budget français de septembre douloureux pour tout le monde et pas seulement pour les riches, comme François Hollande l'avait prévu annoncé avant son élection.
Cependant, le gouvernement et M. Hollande en particulier, ne partagent pas cet avis. Au lieu de cela, ils font valoir qu'ils ont créé une « pause fiscale » en ralentissant le taux d'augmentation des impôts. Malgré cela, le chômage reste à (un niveau incroyablement élevé) 12 %. Et des mesures supplémentaires seront nécessaires dès l'année prochaine afin de lutter contre le déficit et le contrôle des dépenses publiques. Tout cela signifie que, malgré le fait que la France a commencé son redressement, beaucoup sont ceux qui ressentent encore les effets de la crise. Ainsi, la confiance des investisseurs demeure au plus bas et de nombreuses entreprises continuent de ne pas investir en France. Des courtiers de devises sauront sans doute garder un œil attentif sur les prochaines annonces économiques afin de voir ce que les statistiques peuvent nous apprendre sur l'avenir de l'économie française.