The Crazy Ones // Saison 1. Episode 4. Breakfast Burrito Club.
Je ne sais pas encore ce que veut réellement nous dire The Crazy Ones mais le moins que l'on puisse dire c'est que "Breakfast Burrito Club" est certainement l'un
des meilleurs épisodes parmi les quatre premiers. Il était drôle mais en plus de ça, plutôt efficace. Je pense qu'il ne faut pas attendre plus que ce que cet épisode nous offre de la part de
cette comédie. Il y a une association efficace de tout un tas de bons éléments de comédie mais aussi quelques moments plus familiaux où tout le monde se retrouve. Je suis de plus en plus fan de
la relation entre Sydney et son père Simon. Je trouve que les deux personnages ont vraiment su se lier comme il faut au fil des épisodes. Si dans le premier épisode on pouvait voir une
Sarah Michelle Gellar hésitante, on se rend compte désormais qu'elle a beaucoup plus confiance en elle face à Robin Williams qui est peut-être l'une de ses
idoles de la comédie américaine. Je ne sais pas mais la bonne ambiance sur le plateau que démontrent les scènes BTS du générique de fin a dû pas mal aider.
Dans ce nouvel épisode, Sydney doit prendre des vacances à Hawaii dans un petit club qui a tout du club lesbien où s'ouvrir aux fleurs n'est pas apprendre à reconnaître des jonquilles mais plutôt
à jouer avec son vagin. Le running gag autour des vacances de Sydney fonctionne à merveille tout au long de l'épisode. Ce qui fonctionne avec Sydney c'est qu'elle prend son boulot au sérieux
alors que le reste du casting tente de prendre ça pour une cours de récréation. Cela donne donc pas mal de très bonnes scènes de gamineries. Mais les gamineries forgent aussi à la série un
caractère de petite folle qui s'amuse. Robin Williams a l'attitude d'un gosse dans la série et c'est aussi ce qui rend The Crazy Ones aussi attachante et
amusante finalement. C'est même une série qui est accessible à tous les publics, notamment car l'acteur a cette capacité à faire rire tout le monde sans pour autant nous prendre pour des
décérébrés. A mon avis, David E. Kelley a une vision précise de où il veut emmener sa série et je pense que cela passe avant tout par la cohésion de groupe.
Note : 7/10. En bref, sans aucun doute le meilleur épisode de The Crazy Ones jusque là. Un vrai petit plaisir.