Critiques Séries : The Crazy Ones. Saison 1. Episode 4. Breakfast Burrito Club.

Publié le 19 octobre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

The Crazy Ones // Saison 1. Episode 4. Breakfast Burrito Club.


Je ne sais pas encore ce que veut réellement nous dire The Crazy Ones mais le moins que l'on puisse dire c'est que "Breakfast Burrito Club" est certainement l'un des meilleurs épisodes parmi les quatre premiers. Il était drôle mais en plus de ça, plutôt efficace. Je pense qu'il ne faut pas attendre plus que ce que cet épisode nous offre de la part de cette comédie. Il y a une association efficace de tout un tas de bons éléments de comédie mais aussi quelques moments plus familiaux où tout le monde se retrouve. Je suis de plus en plus fan de la relation entre Sydney et son père Simon. Je trouve que les deux personnages ont vraiment su se lier comme il faut au fil des épisodes. Si dans le premier épisode on pouvait voir une Sarah Michelle Gellar hésitante, on se rend compte désormais qu'elle a beaucoup plus confiance en elle face à Robin Williams qui est peut-être l'une de ses idoles de la comédie américaine. Je ne sais pas mais la bonne ambiance sur le plateau que démontrent les scènes BTS du générique de fin a dû pas mal aider.
Dans ce nouvel épisode, Sydney doit prendre des vacances à Hawaii dans un petit club qui a tout du club lesbien où s'ouvrir aux fleurs n'est pas apprendre à reconnaître des jonquilles mais plutôt à jouer avec son vagin. Le running gag autour des vacances de Sydney fonctionne à merveille tout au long de l'épisode. Ce qui fonctionne avec Sydney c'est qu'elle prend son boulot au sérieux alors que le reste du casting tente de prendre ça pour une cours de récréation. Cela donne donc pas mal de très bonnes scènes de gamineries. Mais les gamineries forgent aussi à la série un caractère de petite folle qui s'amuse. Robin Williams a l'attitude d'un gosse dans la série et c'est aussi ce qui rend The Crazy Ones aussi attachante et amusante finalement. C'est même une série qui est accessible à tous les publics, notamment car l'acteur a cette capacité à faire rire tout le monde sans pour autant nous prendre pour des décérébrés. A mon avis, David E. Kelley a une vision précise de où il veut emmener sa série et je pense que cela passe avant tout par la cohésion de groupe.
Une cohésion qui se gagne au fil des épisodes. On sent que la petite équipe est plus ou moins liée (notamment à la fin de l'épisode quand ils sont tous au diner). Ensuite, tout le monde doit trouver une idée pour le client de la semaine, une société qui vend des burritos mais tout le monde est bloqué. Afin de trouver de nouvelles idées, Sydney va notamment sortir son livre à l'idée qu'elle a créé elle-même. J'ai eu autant de peine pour la destruction de son livre que pour Sarah Jessica Parker qui fait tomber son gratin dans Esprits de Famille. Il y a aussi la petite amie Cardigan de Andrew. C'est une intrigue assez cocasse qui donne surtout lieu à un bon running gag (je suis moins fan du baiser échangé avec Syd, non pas qu'il soit ridicule mais cela ne sert pas le récit). Sans parler des poème de Lauren à une certaine Charlie. L'occasion de tourner ce personnage inutile en dérision et enfin lui donner un sens. Amanda Setton n'est pas mauvaise mais je me demande toujours ce qu'elle fait là finalement. Elle semble être une vraie plante verte.
Note : 7/10. En bref, sans aucun doute le meilleur épisode de The Crazy Ones jusque là. Un vrai petit plaisir.