Résumé :
Une mère laisse son fils de 19 ans à la clinique psychiatrique de Zurich. Il s’agit d’Eduard Einstein, le fils d’Albert, qu’elle a élevé seule après le départ de son mari. Albert, lui, s’exile aux États-Unis en ces temps troubles des années 1930. Eduard se raconte, entre crises de schizophrénie, séjours à l’asile et traitements de choc, avec une intelligence rare et une étonnante lucidité. C’est sa vie méconnue que parcourt ce roman, où résonnent et s’entremêlent les faiblesses d’un génie, le drame d’une mère, le journal d’un dément. Eduard Einstein, a fini parmi les « fous », seul, délaissé de tous, jardinier de l’hôpital de Burghölzli. Une question hante ce texte: Eduard a-t-il été abandonné par son père à son terrible sort ? Laurent Seksik prête sa voix au fils oublié, et dévoile ce drame de l’intime avec beaucoup de justesse, sur fond de tragédie du siècle et d’épopée d’un géant.
Mon avis :
Extraits :
« Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution. Les autres, ce n’est pas moi, mais la main de la mort qui les a résolus. »
« C’est, à vrai dire, sa cousine au second degré. Je ne comprends rien à cette histoire de degré. Zéro degré, il neige. Tout n’est pas à prendre au premier degré. Mais cousine au second degré ? »
Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik