Après le très bon moment que j’avais passé à lire le premier tome, il était évident que je ne tarderais pas à continuer la saga de James Clemens, Les bannis et les proscrits, avec le tome 2 : Les Foudres de la Sor’cière.
Synopsis
Elena porte désormais la marque de la sor’cière dans la paume de sa main.
Cette tache écarlate est la preuve d’un don fabuleux à la puissance inimaginable: un pouvoir sauvage, séduisant, difficile à contrôler. Seule celle qui maîtrise la magie sanglante peut s’opposer aux créatures et au mal du Seigneur Noir. Pourtant Elena n’est pas encore maîtresse de son pouvoir. Protégée par un guerrier sans âge et une bande de renégats, elle part en quête d’une cité perdue où, selon la prophétie, un ouvrage mystique détient la clé de la défaite du Seigneur Noir.
Mais si celui-ci la trouve en premier, Elena deviendra son arme la plus terrible…
Mon avis
Et bien, c’est avec un immense plaisir que j’ai retrouvé Elena et ses potes, car ce deuxième tome est vraiment très bon.
Nous retrouvons donc nos héros partis à la recherche du fameux livre sanglant. Et évidemment, leur parcours pas se trouvé semé d’embûches.
L’histoire, comme je le disais dans ma chronique du tome précédent, suit une trame très convenue dans le style Fantasy et, sans être forcément un défaut, ce n’est pas cette saga qui vous fera découvrir un scenario vraiment original. Mais cela n’empêche pas pour autant de trouver cette histoire fort sympathique. L’intrigue avance, les actions s’enchaînent et donc la lectrice que je suis n’a pas eu le temps de s’ennuyer.
L’auteur apporte force détails et descriptions à son récit. Dans un sens cela apporte parfois, il est vrai, quelques longueurs. Mais dans un autre sens, j’ai trouvé que le fait de « ralentir » l’action rendait cette dernière moins essoufflante. Je pense que cela m’a permis de mieux digérer toutes les informations apportées au fil des pages.
Dans ce tome, nous apprenons à mieux connaître les personnages rencontrés précédemment, mais nous partons également à la découverte de nouveau peuples et personnages.
J’ai beaucoup aimé voir les personnages connus évoluer. Et ce qui est d’autant plus intéressant, c’est que James Clemens n’en a laissé aucun au hasard. Chacun prend son importance dans l’histoire, on voit les caractères évoluer.
Et donc, Elena, le personnage principal, n’échappe pas à cette règle. On la voit prendre conscience de l’étendue de son pouvoir, quitter la petite fille qu’elle était pour devenir de plus en plus femme. Je dois cependant vous avouer que j’ai eu quelques craintes la concernant. En effet, j’ai trouvé qu’à un moment la ritournelle de la pôôvre fillette qui en a « maaarre que tous mes zamis ils meurent à cause de mouaaa, oh non, non, non je n’irai pas me mettre en sécurité parce que non, je ne veux plujamédlavie que mes avis souffrent à cause de mouaaa, et même si ça met tout le monde en danger, je n’écouterai paaaas », était un peu trop présent au début de l’histoire. Un peu comme si l’auteur ne voulait pas faire grandir l’héroïne trop vite en lui collant cette image de gamine capricieuse. Par chance, à la fin du roman on ne retrouve pas cela. Et j’apprécie car je pense que, outre le fait de redondance dans l’histoire, cela démontre qu’Elena murit.
Concernant les autres personnages, je les ai trouvés très intéressants. J’ai aimé faire la connaissance de nouveaux peuples, notamment les mer’ai et puis les dragons des mers. J’ai plusieurs fois pensé à Robin Hobb ou encore Ursula LeGuin en croisant ces peuples des mers. Cela dit, j’ai pensé à Garion de la Belgariade à travers Elena, j’ai pensé au Seigneur des anneaux lors de différents passages… Mais comme je l’ai dit, cette Saga reprend les codes très connus de la fantasy.
A travers toutes les peripéties, les combats menés par les héros, j’ai trouvé qu’il se dégageait de ce récit une certaine tendresse et même beaucoup d’humanité. Car entre deux grosses frayeurs, entre deux combats mortels ou courses effrenées, l’auteur arrive à insuffler des moments à la fois drôles et touchants, comme pour nous rappeler que finalement notre plus grande force nous vient des émotions les plus fortes. Je pense notamment à deux passages : Le premier, lorsqu’Elena et Mycelle se parlent seules à seules pour la première fois. Le deuxième, lorsque le Kroc’an vient tuer le monstre noir. J’avoue que cette seconde scène m’a bien fait rire ^^.
En conclusion, cette saga me plait toujours autant, et j’ai hâte de connaître la suite.
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