Pour Valdano, les équipes européennes devraient souffrir l’été prochain au Brésil, sauf l’Espagne dont le style de jeu se rapproche des sud-américains : » c’est une équipe qui sait alterner le rythme de jeu en gardant le ballon dans les pieds et les joueurs sont habitués aux températures élevées qu’il y aura au Brésil. Ils savent aussi tenir physiquement pendant un mois de mondial. » Valdano pense que les équipes européennes seront en difficulté, non seulement à cause de la chaleur mais aussi des conditions de jeux. Les pelouses brésiliennes sont de piètre qualité et , d’autre part, l’ambiance toute sudaméricaine des stades ne joueront pas en leur faveur.
Valdano pense aussi que la chance sera un facteur important : « ce n’est pas toujours la meilleure équipe qui l’emporte, il faut aussi que les astres soient de votre côté. Et, d’après l’histoire de la coupe du monde, jamais une équipe européenne n’a gagné la compétition en amérique du sud. » L’ancien buteur de la sélection argentine a aussi félicité son compatriote, José Perkerman, qui a conduit la Colombie à la qualification : » il s’est adapté au style de ses joueurs. C’est un coach discret qui a de très bonnes relations avec ses joueurs. Avec la Colombie, il a mené un travail de fond, une sorte de laboratoire au niveau du jeu qui pourrait les mener très loin à la coupe du monde. D’une équipe ordinaire, il en a fait une équipe très créative qui me réconcilie avec le football. »
Ricardo Bellone