Quatrième de couverture :« Je suis un buveur de nuit, ou plus exactement un alcoolique en rêve. Moi qui ne bois que de l’eau, je rêve chaque nuit que je bois une infinité de liqueurs diverses. Par un curieux paradoxe, l’instant où, enfin assommé, je sombre en songe dans l’inconscience, coïncide avec celui où je reprends conscience dans la réalité. »
Ces huit nouvelles fantastiques prennent racine dans le quotidien. Le personnage central est en général un homme ordinaire à qui il arrive quelque chose d’extraordinaire. Ainsi, le héros des Intermittences d’Icare aura par trois fois dans sa vie le don de voler durant quelques instants. Dans La Face perdue, au temps des duels au sabre à l’occasion desquels les étudiants allemands se tailladaient le visage, un jeune homme trop beau refuse de se battre et perd la face. Les Amants sous verre montre deux amoureux pris au piège d’un couple de vieux sorciers qui vont user de leur jeunesse, le temps d’une nuit d’amour inespérée.
L’art du conte n’est pas perdu, ce recueil en administre la preuve, par la magie d’une imagination féconde et d’une écriture sensible et précise.